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Arrêté du 15 juillet 2021
fixant les contre-indications médicales à
l'embarquement et le modèle du certificat médical
mentionnés à l'article L. 5545-8-7 du code des transports
NOR : MERT2121145A
La ministre de la mer,
Vu l'article L. 5545-8-7 du code des transports;
Vu le décret n° 2015-1574 du 3 décembre 2015 relatif au
service de santé des gens de mer,
Arrête :
Article 1
Les contre-indications médicales à l'embarquement des personnes
mentionnées à l'article L. 5545-8-1 du code des transports dans
le cadre de visites d'information, séquences ou périodes d'observation
à bord d'un navire sont fixées à l'annexe I du présent
arrêté.
Article 2
Les contre-indications médicales à l'embarquement des personnes
mentionnées à l'article L. 5545-8-4 du code des transports dans
le cadre de périodes de mise en situation en milieu
professionnel à bord d'un navire sont fixées à l'annexe II du
présent arrêté.
Article 3
Le certificat médical mentionné à l'article L. 5545-8-7 du
code des transports est établi conformément au modèle fixé à
l'annexe III du présent arrêté.
Article 4
Le présent arrêté entre en vigueur le 1er août 2021.
Article 5
Le directeur des affaires maritimes est chargé de l'exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
ANNEXES
ANNEXE I
CONTRE-INDICATIONS MÉDICALES À L'EMBARQUEMENT
DES PERSONNES MENTIONNÉES À L'ARTICLE L. 5545-8-1 DU CODE DES
TRANSPORTS
DANS LE CADRE DE VISITES D'INFORMATION, SÉQUENCES OU PÉRIODES D'OBSERVATION
À BORD D'UN NAVIRE
1° Contre-indications générales
a) Absence d'intégrité fonctionnelle ou morphologique.
b) Etat de santé, physique ou psychique, affection ou infirmité
décelable qui soit susceptible :
- de créer par son entité morbide, son potentiel évolutif, ses
implications thérapeutiques, un risque certain pour un sujet qui
peut se trouver dans le cadre d'une période embarquée pour la
découverte des métiers maritimes à bord d'un navire hors de
portée de tout secours médical approprié ;
- d'entraîner un risque certain pour les membres de l'équipage
ou des passagers éventuels.
2°
Capacité physique
La capacité physique du sujet, notamment sa capacité
cardio-respiratoire doit être évaluée afin de s'assurer qu'elle
ne présente pas de limitation susceptible de compromettre la
sécurité du sujet à bord, notamment en cas d'évacuation d'urgence
du navire.
Les limitations de la capacité physique peuvent résulter d'affections
très diverses ;
- surcharge pondérale/obésité ou retard staturo-pondéral ;
- troubles musculo-squelettiques, douleurs ou limitation de
certains mouvements d'origine musculo-squelettique ;
- séquelles d'une blessure ou d'une intervention chirurgicale ;
- maladies pulmonaires ;
- maladies cardiovasculaires ;
- certaines maladies neurologiques.
3°
Maladies contagieuses
Maladie contagieuse ou transmissible.
4°
Grossesse
Etat de grossesse.
5°Affections
neurologiques
a) Affection ou lésion susceptible d'entraîner des
pertes de connaissance réitérées, dont la survenue ne peut
être totalement évitée, en toutes circonstances, quelle qu'en
soit l'étiologie ;
b) Syndrome épileptique généralisé ou absence ;
c) Mutité.
6°
Troubles mentaux et du comportement, addictions
a) Trouble mental susceptible d'entraîner un risque
certain pour le sujet lui-même, les membres de l'équipage et d'éventuels
passagers, tel que :
- démence ;
- schizophrénie, trouble délirant, trouble psychotique ;
- trouble bipolaire ou autre trouble de l'humeur en cours d'évolution
;
- troubles névrotiques notamment anxieux, anxieux phobique,
obsessionnel compulsif, post-traumatique et dissociatif ;
- trouble de la personnalité ;
- trouble envahissant du développement, déficience mentale.
b) Addiction à toute substance psychoactive, y compris l'alcool.
7°
Vue et audition
Déficience des fonctions sensorielles, notamment
visuelles et auditives mettant en jeu la sécurité individuelle
et collective.
Les personnes atteintes de déficiences visuelles embarquent avec
une paire de verres correcteurs équipée d'un système d'attache
et d'une paire de verres correcteurs de rechange.
Les lentilles de contact sont admises sous réserve de disposer d'une
paire de verres correcteurs de rechange à bord.
Les prothèses auditives ne sont pas autorisées à bord.
8°
Traitements médicamenteux
Les traitements médicamenteux sont compatibles avec l'embarquement
sous réserve des risques liés à leur usage, tels que :
- les effets secondaires potentiels néfastes des médicaments en
particulier sur la vigilance et la vue ;
- les complications graves possibles liées à leur usage et de
nature à mettre en jeu la santé du sujet ;
- les complications graves possibles liées à l'interruption
brutale du traitement ;
- le suivi particulier nécessité par l'usage de certains
médicaments et irréalisable à bord.
Les personnes suivant un traitement médicamenteux embarquent à
bord avec leur traitement et leur ordonnance de prescription.
9° En cas de difficulté ou de contestation d'ordre médical, le
médecin des gens de mer mentionné par le décret du 3 décembre
2015 susvisé statue en dernier ressort, après avoir procédé
ou fait procéder, aux frais du candidat, à tous les examens qu'il
juge nécessaires.
ANNEXE II
CONTRE-INDICATIONS MÉDICALES À L'EMBARQUEMENT
DES PERSONNES MENTIONNÉES À L'ARTICLE L. 5545-8-4 DU CODE DES
TRANSPORTS
DANS LE CADRE DE PÉRIODES DE MISE EN SITUATION EN MILIEU
PROFESSIONNEL À BORD D'UN NAVIRE
1° Contre-indications générales
a) Absence d'intégrité fonctionnelle ou morphologique.
b) Etat de santé, physique ou psychique, affection ou infirmité
décelable qui soit susceptible :
- de créer par son entité morbide, son potentiel évolutif, ses
implications thérapeutiques, un risque certain pour un sujet qui
peut se trouver dans le cadre d'une période embarquée pour la
découverte des métiers maritimes à bord d'un navire hors de
portée de tout secours médical approprié ;
- d'entraîner un risque certain pour les membres de l'équipage
ou des passagers éventuels ;
- de mettre le sujet dans l'impossibilité d'accomplir
normalement les tâches qui lui sont confiées à bord du navire
;
- d'être aggravé par les tâches qu'il serait susceptible de
réaliser.
2°
Capacité physique
La capacité physique du sujet, notamment sa capacité
cardio-respiratoire doit être évaluée afin de s'assurer qu'elle
ne présente pas de limitation susceptible de compromettre la
capacité du sujet à accomplir les tâches qui lui sont
confiées à bord du navire et les actions à exécuter en cas d'urgence.
Les limitations de la capacité physique peuvent résulter d'affections
très diverses :
- surcharge pondérale/obésité ;
- troubles musculo-squelettiques, douleurs ou limitation de
certains mouvements d'origine musculo-squelettique ;
- séquelles d'une blessure ou d'une intervention chirurgicale ;
- maladies pulmonaires ;
- maladies cardiovasculaires ;
- certaines maladies neurologiques.
3°
Maladies contagieuses
Maladie contagieuse ou transmissible
4°
Vaccination
Absence de mise à jour des vaccinations rendues
obligatoires par le code de la santé publique et, pour les
voyages internationaux, par le règlement sanitaire international.
5°
Maladies chroniques
Maladie chronique susceptible d'être aggravée ou
décompensée par un embarquement, possiblement prolongé et hors
de portée de tout secours médical approprié, telle que :
- cancer ;
- diabète ;
- maladie métabolique ;
- maladie du sang ;
- maladie cardiaque ;
- maladie pulmonaire ;
- maladie de l'appareil digestif ou hépatique ;
- insuffisance rénale.
6°
Grossesse
Etat de grossesse.
7°
Affections neurologiques
a) Affection ou lésion susceptible d'entraîner des
pertes de connaissance réitérées, dont la survenue ne peut
être totalement évitée, en toutes circonstances, quelle qu'en
soit l'étiologie ;
b) Syndrome épileptique généralisé ou absence ;
c) Mutité.
8°
Hernies, éventrations
Hernie ou éventration
9°
Troubles mentaux et du comportement, addictions
a) Trouble mental susceptible d'entraîner un risque
certain pour le sujet lui-même, les membres de l'équipage et d'éventuels
passagers, tel que :
- démence ;
- schizophrénie, trouble délirant, trouble psychotique ;
- trouble bipolaire ou autre trouble de l'humeur en cours d'évolution
;
- troubles névrotiques notamment anxieux, anxieux phobique,
obsessionnel compulsif, post-traumatique et dissociatif ;
- trouble de la personnalité ;
- trouble envahissant du développement, déficience mentale.
b) Addiction à toute substance psychoactive, y compris l'alcool.
10°
Vue
Déficience des fonctions visuelles mettant en jeu la
sécurité individuelle et collective.
Les candidats doivent satisfaire aux normes visuelles suivantes :
1. Vision de loin : 4/10 pour l'eil le plus faible.
Correction admise sous réserve d'une acuité visuelle sans
correction de 1/10 pour l'eil le plus faible :
2. Vision de près satisfaisante à l'échelle 3 de Parinaud,
correction admise.
3. Champ visuel binoculaire temporal normal.
4. Les monophtalmes ne sont pas autorisés à embarquer
Les personnes atteintes de déficiences visuelles embarquent avec
une paire de verres correcteurs équipée d'un système d'attache
et d'une paire de verres correcteurs de rechange.
Les lentilles de contact sont admises sous réserve de disposer d'une
paire de verres correcteurs de rechange à bord.
Si le cabinet médical n'est pas équipé pour vérifier l'acuité
visuelle du patient, l'acuité visuelle peut être contrôlée
avant la visite médicale par un opticien optométriste.
11°
Audition
Déficience des fonctions auditives mettant en jeu la
sécurité individuelle et collective.
Les candidats doivent satisfaire aux normes auditives suivantes :
1. Voie haute perçue à au moins trois mètres, deux mètres
pour la plus mauvaise.
2. Si le patient ne satisfait pas à la norme ci-dessus, le
déficit pour chaque oreille en audiométrie tonale par voie
aérienne n'excède pas :
- pour la meilleure oreille : 30 dB pour les fréquences 500 Hz,
1 000 Hz, 2 000 Hz et 3 000 Hz ;
- pour la plus mauvaise : 40 dB pour les mêmes fréquences ;
Pas
de norme minima pour la fréquence des 4 000 Hz.
Si le cabinet médical n'est pas équipé pour vérifier l'acuité
auditive du patient, l'acuité auditive peut être contrôlée
avant la visite médicale par un audio-prothésiste.
Les prothèses auditives ne sont pas autorisées à bord.
12°
Traitements médicamenteux
Les traitements médicamenteux sont compatibles avec l'embarquement
sous réserve des risques liés à leur usage, tels que :
- les effets secondaires potentiels néfastes des médicaments en
particulier sur la vigilance et la vue ;
- les complications graves possibles liées à leur usage et de
nature à mettre en jeu la santé du sujet ;
- les complications graves possibles liées à l'interruption
brutale du traitement ;
- le suivi particulier nécessité par l'usage de certains
médicaments et irréalisable à bord.
Les
personnes suivant un traitement médicamenteux embarquent à bord
avec leur traitement et leur ordonnance de prescription.
13° En cas de difficulté ou de contestation d'ordre médical,
le médecin des gens de mer mentionné par le décret du 3
décembre 2015 susvisé statue en dernier ressort, après avoir
procédé ou fait procéder, aux frais du candidat, à tous les
examens qu'il juge nécessaires.
ANNEXE III
CERTIFICAT MÉDICAL DE NON CONTRE-INDICATION À LA RÉALISATION D'UNE
PÉRIODE EMBARQUÉE POUR LA DÉCOUVERTE DES MÉTIERS MARITIMES
DÉLIVRÉ EN APPLICATION DE L'ARTICLE L. 5545-8-7 DU CODE DES
TRANSPORTS
Je soussigné(e), docteur en médecine,
n° RPPS :
Certifie avoir examiné ce jour - Mme - M.
Nom :
Prénom :
Né(e) le :
/
/
- Personne sous statut scolaire (collégien, lycéen) ou
universitaire réalisant une visite d'information, séquence ou
période d'observation ;
- Personne suivie par une structure d'accompagnement (exemple :
pôle emploi, mission locale, CAP emploi, etc.) effectuant une
période de mise en situation en milieu professionnel.
et constate qu'il ou elle ne présente pas de contre-indication
médicale, cliniquement détectable ce jour, à l'embarquement à
bord d'un navire dans le cadre d'une période embarquée pour la
découverte des métiers maritimes.
Fait à
Le
/
/
Cachet et signature du médecin
Le présent certificat est établi pour faire valoir ce que de
droit et remis en mains propres à l'intéressé.
INFORMATIONS POUR LE MÉDECIN (verso du certificat médical)
1. Contexte
Le présent certificat médical est obligatoire pour toute
personne souhaitant embarquer à bord d'un navire dans le cadre d'une
« période embarquée pour la découverte des métiers maritimes
». Ces périodes d'immersion, réalisées en mer à bord d'un
navire de pêche, d'un navire conchylicole ou d'un navire de
commerce visent à faire découvrir à des publics éloignés du
milieu maritime l'environnement et les métiers maritimes.
Deux types de publics sont concernés par ce dispositif :
a) Des personnes sous statut scolaire (collégiens et lycéens)
ou universitaire embarquant à des fins d'observation à bord.
Ces personnes ne peuvent effectuer aucune tâche à bord du
navire et embarquent, en qualité de passagers, pour une durée
maximale de trente-cinq heures.
b) Des personnes en parcours d'insertion ou de reconversion
professionnelle faisant l'objet d'un accompagnement social ou
professionnel personnalisé embarquant à des fins de mise en
situation en milieu professionnel. Ces personnes ne peuvent
effectuer que des tâches légères à bord (exemple :
préparation des traversées, identification et tri des captures,
tenue du journal de pêche, etc.) sur une période d'une durée d'un
mois maximum.
2.
Contraintes des conditions de travail et de vie à bord d'un
navire
Le travail et la vie à bord d'un navire présentent un certain
nombre de contraintes :
- risque de propagation de virus ;
- promiscuité liée à l'agencement restreint des espaces de
travail et de vie et intégration dans un milieu de travail
hiérarchisé ;
- précarité des déplacements et mouvements du navire
susceptibles d'occasionner des chutes ;
- allongement des délais d'intervention des secours médicaux d'autant
plus important que le navire est loin des côtes. Ce risque
demeure limité pour le public mentionné au a) qui embarque pour
des périodes n'excédant pas trente-cinq heures. Il est plus
marqué pour le public mentionné au b) qui peut embarquer pour
des durées allant jusqu'à un mois maximum.
En cas d'urgence médicale, le CCMM (centre de consultation
médical maritime) assiste les navires en mer via des
téléconsultations. Le médecin régulateur, en accord avec le
capitaine du navire, décide dans ce cadre de la conduite à
tenir. Une évacuation par la mer via des moyens nautiques (embarcations
de sauvetage de la SNSM par exemple) ou par hélitreuillage n'est
pas à exclure en fonction de la position du navire par rapport
à la côte et des conditions météorologiques.
3. Contre-indications médicales à l'embarquement
Contre-indications |
Personnes sous statut scolaire ou universitaire embarquant à des fins d'observation à bord (article L. 5545-8-1 du code des transports) |
Personnes en parcours d'insertion ou de reconversion professionnelle faisant l'objet d'un accompagnement social ou professionnel personnalisé embarquant à des fins de mise en situation en milieu professionnel (article L. 5545-8-4 du code des transports) |
Contre-indications générales |
a) Absence d'intégrité fonctionnelle ou morphologique. b) État de santé, physique ou psychique, affection ou infirmité décelable qui soit susceptible : - de créer par son entité morbide, son potentiel évolutif, ses implications thérapeutiques, un risque certain pour un sujet qui peut se trouver dans le cadre d'une période embarquée pour la découverte des métiers maritimes à bord d'un navire hors de portée de tout secours médical approprié ; - d'entraîner un risque certain pour les membres de l'équipage ou des passagers éventuels. |
a) Absence d'intégrité fonctionnelle ou morphologique. b) État de santé, physique ou psychique, affection ou infirmité décelable qui soit susceptible : - de créer par son entité morbide, son potentiel évolutif, ses implications thérapeutiques, un risque certain pour un sujet qui peut se trouver dans le cadre d'une période embarquée pour la découverte des métiers maritimes à bord d'un navire hors de portée de tout secours médical approprié ; - d'entraîner un risque certain pour les membres de l'équipage ou des passagers éventuels ; - de mettre le sujet dans l'impossibilité d'accomplir normalement les tâches qui lui sont confiées à bord du navire ; - d'être aggravé par les tâches qu'il serait susceptible de réaliser. |
Capacité physique |
La capacité physique du sujet, notamment sa capacité cardio-respiratoire doit être évaluée afin de s'assurer qu'elle ne présente pas de limitation susceptible de compromettre la sécurité du sujet à bord, notamment en cas d'évacuation d'urgence du navire. Les limitations de la capacité physique peuvent résulter d'affections très diverses ; - surcharge pondérale/obésité ou retard staturo-pondéral ; - troubles musculo-squelettiques, douleurs ou limitation de certains mouvements d'origine musculo-squelettique ; - séquelles d'une blessure ou d'une intervention chirurgicale ; - maladies pulmonaires ; - maladies cardiovasculaires ; - certaines maladies neurologiques. |
La capacité physique du sujet, notamment sa capacité cardio-respiratoire doit être évaluée afin de s'assurer qu'elle ne présente pas de limitation susceptible de compromettre la capacité du sujet à accomplir les tâches qui lui sont confiées à bord du navire et les actions à exécuter en cas d'urgence. Les limitations de la capacité physique peuvent résulter d'affections très diverses : - surcharge pondérale/obésité ; - troubles musculo-squelettiques, douleurs ou limitation de certains mouvements d'origine musculo-squelettique ; - séquelles d'une blessure ou d'une intervention chirurgicale ; - maladies pulmonaires ; - maladies cardiovasculaires ; - certaines maladies neurologiques. |
Maladies contagieuses |
Maladie contagieuse ou transmissible. |
|
Vaccination |
Absence de mise à jour des vaccinations rendues obligatoires par le code de la santé publique et, pour les voyages internationaux, par le règlement sanitaire international. |
|
Maladies chroniques |
Maladie chronique susceptible d'être aggravée ou décompensée par un embarquement, possiblement prolongé et hors de portée de tout secours médical approprié, telle que : - Cancer ; - Diabète ; - Maladie métabolique ; - Maladie du sang ; - Maladie cardiaque ; - Maladie pulmonaire ; - Maladie de l'appareil digestif ou hépatique ; - Insuffisance rénale. |
|
Grossesse |
État de grossesse. |
|
Affections neurologiques |
a) Affection ou lésion susceptible d'entraîner des pertes de connaissance réitérées, dont la survenue ne peut être totalement évitée, en toutes circonstances, quelle qu'en soit l'étiologie ; b) Syndrome épileptique généralisé ou absence ; c) Mutité. |
|
Hernies, éventration |
Hernie ou éventration |
|
Troubles mentaux et du comportement, addictions |
a) Trouble mental susceptible d'entraîner un risque certain pour le sujet lui-même, les membres de l'équipage et d'éventuels passagers, tel que : - Démence ; - Schizophrénie, trouble délirant, trouble psychotique ; - Trouble bipolaire ou autre trouble de l'humeur en cours d'évolution ; - Troubles névrotiques notamment anxieux, anxieux phobique, obsessionnel compulsif, post-traumatique et dissociatif ; - Trouble de la personnalité ; - Trouble envahissant du développement, déficience mentale. b) Addiction à toute substance psychoactive, y compris l'alcool. |
|
Vue et audition |
Déficience des fonctions sensorielles, notamment visuelles et auditives mettant en jeu la sécurité individuelle et collective. Les personnes atteintes de déficiences visuelles embarquent avec une paire de verres correcteurs équipée d'un système d'attache et d'une paire de verres correcteurs de rechange. Les lentilles de contact sont admises sous réserve de disposer d'une paire de verres correcteurs de rechange à bord. Les prothèses auditives ne sont pas autorisées à bord. |
|
Vue |
Déficience des fonctions visuelles mettant en jeu la sécurité individuelle et collective. Les candidats doivent satisfaire aux normes visuelles suivantes : 1. Vision de loin : 4/10 pour l'il le plus faible. Correction admise sous réserve d'une acuité visuelle sans correction de 1/10 pour l'il le plus faible : 2. Vision de près satisfaisante à l'échelle 3 de Parinaud, correction admise. 3. Champ visuel binoculaire temporal normal. 4. Les monophtalmes ne sont pas autorisés à embarquer Les personnes atteintes de déficiences visuelles embarquent avec une paire de verres correcteurs équipée d'un système d'attache et d'une paire de verres correcteurs de rechange. Les lentilles de contact sont admises sous réserve de disposer d'une paire de verres correcteurs de rechange à bord. Si le cabinet médical n'est pas équipé pour vérifier l'acuité visuelle du patient, l'acuité visuelle peut être contrôlée avant la visite médicale par un opticien optométriste. |
|
Audition |
Déficience des fonctions auditives mettant en jeu la sécurité individuelle et collective. Les candidats doivent satisfaire aux normes auditives suivantes : 1. Voie haute perçue à au moins trois mètres, deux mètres pour la plus mauvaise. 2. Si le patient ne satisfait pas à la norme ci-dessus, le déficit pour chaque oreille en audiométrie tonale par voie aérienne n'excède pas : - pour la meilleure oreille : 30 dB pour les fréquences 500 Hz, 1 000 Hz, 2 000 Hz et 3 000 Hz ; - pour la plus mauvaise : 40 dB pour les mêmes fréquences ; Pas de norme minima pour la fréquence des 4 000 Hz. Si le cabinet médical n'est pas équipé pour vérifier l'acuité auditive du patient, l'acuité auditive peut être contrôlée avant la visite médicale par un audio-prothésiste. Les prothèses auditives ne sont pas autorisées à bord. |
|
Traitement médicamenteux |
Les traitements médicamenteux sont compatibles avec l'embarquement sous réserve des risques liés à leur usage, tels que : - les effets secondaires potentiels néfastes des médicaments en particulier sur la vigilance et la vue ; - les complications graves possibles liées à leur usage et de nature à mettre en jeu la santé du sujet ; - les complications graves possibles liées à l'interruption brutale du traitement ; - le suivi particulier nécessité par l'usage de certains médicaments et irréalisable à bord. Les personnes suivant un traitement médicamenteux embarquent à bord avec leur traitement et leur ordonnance de prescription. |
|
En cas de difficulté ou de contestation d'ordre médical, le médecin des gens de mer mentionné par le décret du 3 décembre 2015 susvisé statue en dernier ressort, après avoir procédé ou fait procéder, aux frais du candidat, à tous les examens qu'il juge nécessaires. |
4. En cas de doute ou de difficultés sur la délivrance du
certificat de non contre-indication médicale à l'embarquement,
vous pouvez vous adresser au service de santé des gens de mer :
ssgm.dam.dgitm@developpement-durable.gouv.fr.
Fait le 15 juillet 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur des affaires maritimes, T Coquil