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Arrêté du 30
avril 2021
portant création de la mention
complémentaire « Opérateur polyvalent en interventions
subaquatiques »
et fixant ses modalités de délivrance
NOR : MENE2105912A
Le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des
sports, la ministre des armées et la ministre de la mer,
Vu le code de l'éducation notamment ses articles D. 337-139 à D.
337-160 ;
Vu l'avis du conseil supérieur de l'éducation en date du 10
décembre 2020 ;
Vu l'avis la commission professionnelle consultative « Mer et
navigation intérieure » en date du 15 décembre 2020,
Arrêtent :
Article 1
Il est créé la spécialité « Opérateur polyvalent en
interventions subaquatiques » de mention complémentaire dont la
définition et les conditions de délivrance sont fixées
conformément aux dispositions du présent arrêté.
Ce diplôme est classé au niveau 4 du code national des
certifications professionnelles.
La présentation synthétique du référentiel du diplôme est
définie en annexe I du présent arrêté.
Article 2
Le référentiel des activités professionnelles est défini en
annexe II, le référentiel de compétences est défini en annexe
III et le lexique est défini en annexe III bis du présent
arrêté.
Article 3
Le référentiel d'évaluation est fixé en annexe IV du présent
arrêté qui comprend les parties IV a relative aux unités
constitutives du diplôme, IV b relative au règlement d'examen
et IV c relative à la définition des épreuves sous la forme
ponctuelle et sous la forme du contrôle en cours de formation.
Article 4
L'accès en formation à la spécialité « Opérateur polyvalent
en interventions subaquatiques » de mention complémentaire est
ouvert en priorité aux candidats titulaires d'un baccalauréat
professionnel dans les spécialités relatives aux métiers de la
maintenance et aux métiers de la mer.
Il est également ouvert aux candidats remplissant les conditions
fixées à l'article D. 337-144 du code de l'éducation.
Article 5
La durée de la formation en milieu professionnel au titre de la
préparation de la spécialité « Opérateur polyvalent en
interventions subaquatiques » de mention complémentaire est de
12 semaines. Les modalités, l'organisation, le lieu et les
objectifs de cette formation sont définis en annexe V du
présent arrêté.
Article 6
La spécialité « Opérateur polyvalent en interventions
subaquatiques » de mention complémentaire est délivrée aux
candidats ayant passé avec succès l'examen défini par le
présent arrêté, conformément aux dispositions des articles D.
337-147 à D. 337-153 du code de l'éducation.
Article 7
L'obtention de la spécialité « Opérateur polyvalent en
interventions subaquatiques » de mention complémentaire
définie par le présent arrêté vaut équivalence ou dispense
selon les conditions prévues aux annexes VI et VII.
Article 8
La première session d'examen de la spécialité « Opérateur
polyvalent en interventions subaquatiques » de mention
complémentaire, organisée conformément aux dispositions du
présent arrêté, est la session 2022.
Article 9
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la
République française.
SOMMAIRE
ANNEXE I Présentation synthétique du référentiel du diplôme
ANNEXE II Référentiel des activités professionnelles
ANNEXE III Référentiel de compétences
Compétences
Savoirs associés
ANNEXE III bis Lexique
ANNEXE IV Référentiel d'évaluation
IV a Unités constitutives du diplôme
IV b Règlement d'examen
IV c Définition des épreuves
ANNEXE V Périodes de formation en milieu professionnel
ANNEXE VI Tableau d'équivalence
ANNEXE VII Attestations complémentaires
ANNEXE I
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DU RÉFÉRENTIEL
Mention complémentaire spécialité « Opérateur
polyvalent en interventions subaquatiques »
Tableau de synthèse Activités - Compétences - Unités
ACTIVITÉS |
BLOCS DE COMPÉTENCES |
UNITÉS |
|
---|---|---|---|
Intervention en milieu subaquatique : Plongée à l'air avec un scaphandre autonome. Réalisation d'interventions en milieu subaquatique. |
C1 |
Intervenir en scaphandre autonome jusqu'à 40 mètres (opérateur - exécution). |
U1 |
C2 |
Préparer les conditions d'une intervention sous-marine (chef d'opération hyperbare). |
||
C3 |
Exécuter l'intervention sous-marine (chef d'opération hyperbare). |
||
C4 |
Communiquer en français et en anglais (entre professionnels et avec donneurs d'ordres). |
||
Conduite d'un navire : Intégration dans la chaîne fonctionnelle de conduite nautique d'un navire. Participation aux opérations concourant à la manuvre d'un navire. |
C5 |
Utiliser les interfaces de conduite d'un navire et d'une embarcation. |
U2 |
C6 |
Utiliser les apparaux de manuvre. |
||
C7 |
Exploiter les outils et documents de positionnement nautique. |
||
Exploitation et maintenance des installations d'un navire et/ou d'une embarcation et des équipements de chantier sous-marin : Participation à l'exploitation et à la surveillance des installations et des équipements. Participation à l'entretien des locaux et à la maintenance des installations et des équipements. |
C8 |
Valider le fonctionnement d'une installation (mise en service). |
U3 |
C9 |
Diagnostiquer un dysfonctionnement. |
||
C10 |
Remplacer un matériel. |
||
C11 |
Exploiter les documents techniques. |
||
C12 |
Respecter les mesures de prévention adaptées. |
ANNEXE II
RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS
PROFESSIONNELLES
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur
polyvalent en interventions subaquatiques »
1. Définition du diplôme
Mention complémentaire de niveau 4 :
« Opérateur polyvalent en interventions subaquatiques ».
2. Insertion professionnelle visée
2.1. Profil d'emploi
L'opérateur polyvalent en interventions subaquatiques est un
technicien qui prend part à l'ensemble des opérations maritimes
impliquant la mise en uvre de plongeurs pour intervenir en
milieu sous-marin. Les emplois qu'il est susceptible d'occuper
présentent deux physionomies possibles :
- il est destiné à réaliser des interventions subaquatiques d'un
niveau correspondant à celui d'un opérateur hyperbare de classe
1 mention B dans des ports ou embarqué (inspection/intervention
sur la coque du navire, sa ligne propulsive, ses engins de pêche,
ses apparaux immergés, contrôles et inspections sous-marines,
interventions sur des infrastructures immergées, etc.) ;
- il participe à l'exploitation d'un navire (manuvre,
navigation et maintenance) et il est capable de mettre en
uvre une embarcation côtière au sein d'une structure
portuaire pouvant servir de base à des plongeurs-scaphandriers,
à un niveau correspondant à celui d'un matelot pont et d'un
mécanicien 250 kW, sous réserve de détenir les certificats
complémentaires requis par le ministre chargé de la mer.
2.2.Secteurs d'activité et typologie des employeurs
potentiels
Les structures privées : le titulaire de cette MC peut intégrer
l'armement d'un navire au commerce, sous réserve de détenir les
certificats complémentaires requis par le ministre chargé de la
mer. Outre ses compétences de marin (navigation et maintenance),
la maîtrise de la plongée lui permet d'offrir à un armateur
une résilience supplémentaire en exploitation face à une
avarie nécessitant d'intervenir sur les uvres vives d'un
navire (i.e. la partie immergée de la coque). Les secteurs
concernés couvrent :
- la marine marchande,
- la marine de grande plaisance,
- la marine de pêche, et les métiers de l'aquaculture,
- le soutien scientifique en mer,
- l'audiovisuel en milieu maritime,
- le soin animalier en milieu subaquatique,
- l'exploitation portuaire,
- la maintenance nautique,
- les secours en mer (SNSM).
Les organismes publics : l'Etat, dans le cadre de ses missions de
service public de défense et de sécurité, peut employer le
titulaire du diplôme. Les possibilités offertes sont :
- au ministère de la Défense, au sein de la Marine Nationale (plongeur
de bord, plongeur d'hélicoptère, plongeur démineur, nageur de
combat), de l'Armée de Terre (plongeurs du génie, plongeurs
sauveteurs de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris), de l'Armée
de l'Air (plongeur d'hélicoptère) et de la Direction Générale
de l'Armement,
- au ministère de l'Intérieur, au sein de la Gendarmerie
Nationale (enquêteurs subaquatiques), de la Police Nationale et
de la sécurité civile,
- au ministère de la Transition écologique et solidaire, au
titre des métiers représentés (affaires maritimes),
- au ministère de l'Économie et des finances (douanes).
3. Description des activités professionnelles
3.1. Présentation des domaines d'activité
Domaine d'activité |
Activités |
---|---|
Intervention en milieu subaquatique. |
Plongée à l'air avec un scaphandre autonome. |
Réalisation d'interventions en milieu subaquatique. |
|
Conduite d'un navire. |
Intégration dans la chaîne fonctionnelle de conduite nautique d'un navire. |
Participation aux opérations concourant à la manuvre d'un navire. |
|
Exploitation et maintenance des installations d'un navire et/ou d'une embarcation et des équipements de chantier sous-marin. |
Participation à l'exploitation et à la surveillance des installations et des équipements. |
Participation à l'entretien des locaux et à la maintenance des installations et des équipements. |
3.2. Définition des activités professionnelles
Domaine : Intervention en milieu subaquatique. |
|
---|---|
Activité 1 - Plongée à l'air avec un scaphandre autonome. |
|
Tâches associées : T1 : Évoluer en toute sécurité jusqu'à une profondeur de 40 mètres (niveau 3). T2 : Diriger une plongée ou un groupe de plongeurs. |
|
Conditions d'exercice |
Moyens et ressources : Documents relatifs à l'organisation, à la réglementation et à la gestion des paramètres de la plongée (dont le manuel de sécurité hyperbare (MSH)). Documentation technique et logistique des différents matériels de plongée et de gonflage. Matériel individuel de plongée. Matériel collectif de sécurité. Matériel de mise à l'eau et de récupération. Installations de distribution d'air respirable fixe ou mobile. |
Autonomie : T1 : En tant qu'opérateur ou secours : sous la direction d'un directeur de plongée ou d'un chef des opérations hyperbares (COH). T2 : En tant que surveillant de plongée ou COH : en complète autonomie. |
|
Résultats attendus : Le matériel employé est conforme, opérationnel et adapté. Les paramètres d'environnement sont connus. Le briefing de plongée est effectué. Les paramètres de plongée sont connus. Les procédures, tables (MT 92) et consignes de plongée sont connues et respectées. La plongée est effectuée en sécurité. Les cas non conformes (procédures normales, dégradées et secours) définis dans le manuel de sécurité hyperbare (MSH) de l'employeur sont maitrisés. La procédure d'évacuation d'un accidenté est définie et mise en uvre. Les paramètres de plongée sont restitués et analysés. Le matériel de plongée est reconditionné après la plongée. |
Domaine : Intervention en milieu subaquatique. |
|
---|---|
Activité 2 - Réalisation d'interventions en milieu subaquatique. |
|
Tâches associées : T1 : Contrôler et inspecter des éléments immergés. T2 : Intervenir sur des éléments immergés. T3 : Rechercher un élément immergé dans une zone définie. |
|
Conditions d'exercice |
Moyens et ressources : Documentation des éléments à inspecter (guides de repérage sous-marin, documents techniques). Matériel spécifique de recherche sous-marine. Matériel de géolocalisation. Sondeur. Matériel léger de génie sous-marin (en cohérence avec les activités réalisables par un opérateur hyperbare de classe I mention B). Matériel de prise de vues sous-marines. Instruments de mesure. Outillage. Matériel d'obturation d'une voie d'eau. Embarcation manuvrante motorisée (en cohérence avec un permis côtier). |
Autonomie : Sous la supervision d'un directeur de plongée ou d'un chef des opérations hyperbares, en poste d'adjoint pour la préparation et l'exécution. |
|
Résultats attendus : L'objectif de l'intervention sous-marine est correctement défini. Les risques associés à l'intervention sont précisément identifiés et maîtrisés. La localisation de l'intervention est définie. Les paramètres d'environnement sont connus. La méthode est correctement définie et maîtrisée. L'emploi des matériels est maîtrisé. L'intervention est conduite avec efficacité et en sécurité. Le compte-rendu est effectué. La qualité de l'intervention est analysée. Le matériel est reconditionné. |
Domaine : Conduite d'un navire. |
|
---|---|
Activité 3 - Intégration dans la chaine fonctionnelle de conduite nautique d'un navire. |
|
Tâches associées : T1 : Manuvrer la barre. T2 : Participer à la surveillance nautique visuelle et sonore du plan d'eau. T3 : Entretenir le positionnement du navire sur le plan d'eau. T4 : Mettre en uvre les outils et moyens de transmissions d'une passerelle de navire. |
|
Conditions d'exercice |
Moyens et ressources : Documents nautiques et techniques. Protocoles de communication. Matériel de surveillance nautique et de positionnement visuel (compas de relèvement, jumelles, etc.). Matériel de navigation et de positionnement (système de navigation, radar, GPS, etc.). Matériel de tracé et de travail sur une carte. Matériel et moyens de transmission (télé-transmetteur, etc.). |
Autonomie : T2 : En autonomie. T1, T3, T4 : Sous la direction d'un chef de quart ou d'un capitaine 200. |
|
Résultats attendus : L'utilisation du gouvernail est maîtrisée. Les ordres de barre sont exécutés. La surveillance nautique est exercée, les anomalies sont signalées. La position du navire est reportée sur la carte. Les communications sont transmises dans le respect des protocoles. |
Domaine : Conduite d'un navire. |
|
---|---|
Activité 4 - Participation aux opérations concourant à la manuvre d'un navire. |
|
Tâches associées : T1 : Participer aux manuvres d'appareillage, d'accostage, de mouillage et de remorquage. T2 : Participer à la mise à l'eau et à la récupération d'une embarcation. T3 : Manuvrer une embarcation à la mer. T4 : Participer au chargement et au déchargement du navire. T5 : Participer à l'entretien de base des apparaux de manuvre. |
|
Conditions d'exercice |
Moyens et ressources : Modes opératoires propres aux équipements. Apparaux de manuvre et embarcations nécessaires aux différentes opérations. |
Autonomie : T3 : En autonomie (dans les limites de la navigation afférente au permis côtier). T1, T2, T4 et T5 : Sous la direction d'un chef de quart, d'un chef d'aire de manuvre ou d'un capitaine 200. |
|
Résultats attendus : Les missions confiées sur les aires de manuvre sont réalisées. L'entretien courant des matériels est réalisé. L'embarcation est conduite en sécurité. |
Domaine : Exploitation et maintenances des installations d'un navire et des équipements d'un chantier sous-marin. |
|
---|---|
Activité 5 - Participation à l'exploitation et à la surveillance des installations du bord et d'un chantier sous-marin. |
|
Tâches associées : T1 : Lors d'une ronde, effectuer des relevés réguliers des installations en fonctionnement (mécaniques, électriques, hydrauliques, pneumatiques, climatiques). T2 : Détecter et transmettre les anomalies dans les relevés effectués. T3 : Participer à la conduite des installations en fonctionnement, sur pupitre ou in situ. |
|
Conditions d'exercice |
Moyens et ressources : Documentation technique des équipements et matériels. Plan de situation et emplacement des systèmes et équipements*. Consignes du livre de bord. Plan de contrôle des installations. Procédure de conduite des installations. |
Autonomie : T2 : En autonomie. T1 et T3 : Sous la direction d'un chef de quart, d'un officier mécanicien ou d'un capitaine 200. |
|
Résultats attendus : La conduite de l'installation est effectuée en mode normal et en mode dégradé. Les procédures et consignes de sécurité sont appliquées. Les interventions et inspections de contrôle sur les différents équipements sont réalisées. Les documents de compte-rendu de contrôle sont rédigés. Les pannes et anomalies de fonctionnement sont détectées. Le diagnostic de panne élémentaire est effectué. Le rapport d'avarie est rédigé et transmis. |
Domaine : Exploitation et maintenances des installations d'un navire et des équipements d'un chantier sous-marin. |
|
---|---|
Activité 6 - Participation à l'entretien des locaux et à la maintenance des installations d'un navire et/ou d'une embarcation, des équipements d'un chantier sous-marin. |
|
Tâches associées : T1 : Participer à la maintenance préventive des installations (mécaniques, électriques, hydrauliques, pneumatiques, climatiques). T2 : Participer à la recherche et à l'analyse des pannes. T3 : Participer à la maintenance corrective des installations (mécaniques, électriques, hydrauliques, pneumatiques, climatiques). T4 : Participer à l'entretien et à la réparation élémentaire d'une coque et d'un accastillage. T5 : Participer à l'entretien des locaux d'un navire. |
|
Conditions d'exercice |
Moyens et ressources : Procédure de maintenance préventive. Procédure d'intervention. Documentation du constructeur. Fiches techniques des produits. Fiches de données sécurité (FDS). Outillage standard et spécifique de maintenance. Appareils conventionnels de mesure et de contrôle. Radeau à peinture. Matériel de peinture, de graissage et de nettoyage. Matériel d'arrimage. Équipements de protection individuels et collectifs (EPI et EPC). Dispositifs d'élimination des déchets. |
Autonomie : Sous la direction d'un chef de quart, d'un officier mécanicien ou d'un capitaine 200. |
|
Résultats attendus : L'équipement est entretenu selon les préconisations du constructeur. Les procédures d'intervention et de mise en sécurité sont respectées. Les éléments sont changés selon les préconisations du constructeur. Les mesures et contrôles sont réalisés. Les réglages sont conformes aux standards du constructeur. La mise en service de l'installation est effectuée. Le carnet d'entretien de l'installation est renseigné. Les opérations d'entretien et de réparation élémentaire des coques et de l'accastillage sont réalisées. Les procédures de mise en uvre et d'application des produits sont respectées. Les techniques de traitement de surface sont appliquées. Les équipements de protection individuels et collectifs sont utilisés. Les règles d'élimination des déchets sont appliquées. Le matériel est arrimé. |
ANNEXE III
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur
polyvalent en interventions subaquatiques »
1. Liste des compétences
C1 : Intervenir en scaphandre autonome jusqu'à 40 mètres (opérateur
- exécution).
C2 : Préparer les conditions d'une intervention sous-marine (chef
d'opération hyperbare).
C3 : Exécuter l'intervention sous-marine (chef d'opération
hyperbare).
C4 : Communiquer en français et en anglais (entre professionnels
et avec donneurs d'ordres).
C5 : Utiliser les interfaces de conduite d'un navire et d'une
embarcation.
C6 : Utiliser les apparaux de manuvre.
C7 : Exploiter les outils et documents de positionnement nautique.
C8 : Valider le fonctionnement d'une installation (mise en
service).
C9 : Diagnostiquer un dysfonctionnement.
C10 : Remplacer un matériel.
C11 : Exploiter les documents techniques.
C12 : Appliquer et faire appliquer les processus qualité, les
mesures de respect de l'environnement et de prévention des
risques professionnels.
2. Blocs de compétences
Compétences |
C1 |
C2 |
C3 |
C4 |
C5 |
C6 |
C7 |
C8 |
C9 |
C10 |
C11 |
C12 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Tâches |
||||||||||||
A1T1 |
x |
x |
x |
|||||||||
A1T2 |
x |
x |
x |
x |
x |
x |
||||||
A2T1 |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||||
A2T2 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
A2T3 |
x |
x |
x |
|||||||||
A3T1 |
x |
x |
x |
|||||||||
A3T2 |
x |
x |
x |
|||||||||
A3T3 |
x |
|||||||||||
A3T4 |
x |
|||||||||||
A4T1 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
A4T2 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
A4T3 |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||||
A4T4 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
A4T5 |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||||
A5T1 |
x |
x |
||||||||||
A5T2 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
A5T3 |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||||
A6T1 |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||||
A6T2 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
A6T3 |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||||
A6T4 |
x |
x |
x |
x |
x |
x |
x |
|||||
A6T5 |
x |
x |
x |
U1 |
x |
x |
x |
x |
||||||||
U2 |
x |
x |
x |
|||||||||
U3 |
x |
x |
x |
x |
x |
3. Description des compétences et connaissances
associées
C1 : Intervenir en scaphandre autonome jusqu'à 40 mètres. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A1 T1. A2 T1, T2, T3. A6 T4. |
Physique appliquée à la plongée (loi de Mariotte, loi d'Henri, principe d'Archimède, etc.). Physiologie et accidentologie. Tables de décompression (dont les MT 92) et calculs de plongée. Utilisation d'un ordinateur de plongée. Équipement du plongeur et matériel de distribution d'air. Techniques de matelotage. Connaissances associées au niveau 3 plongée. Connaissances requises pour le certificat d'aptitude à l'hyperbarie classe 1 mention B (dont la maitrise de l'apnée jusqu'à 10 mètres de profondeur). |
L'équipement individuel est conforme. Les règles individuelles de sécurité plongée sont respectées. Le retour à la surface est coordonné. La feuille de plongée ou fiche de sécurité est remplie. Les paramètres de plongée sont transmis. |
C2 : Préparer les conditions d'une intervention sous-marine. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A1 T2. A2 T1. A6 T4. |
Organisation générale d'une plongée. Spécificité de l'environnement extérieur et maîtrise de son évolution. Organisation de l'intervention (plan d'action, matériel, intervenants, etc.). Notions de cas non conformes. Procédures d'urgences en mer. Management d'une équipe. Connaissances requises pour le certificat d'aptitude à l'hyperbarie classe 1 mention B. |
L'analyse de risque est effectuée. Le matériel requis est décrit. L'équipe est décrite (quantité, qualité). Une organisation de l'intervention est proposée. La navigation nautique associée est maîtrisée. |
C3 : Exécuter l'intervention sous-marine. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A1 T2. A6 T4. |
Organisation générale et réalisation d'un chantier. Intervention au fond et soutien en surface. Management d'une équipe. Prévention des risques liés au chantier. Manuel de sécurité hyperbare (MSH) de l'employeur (procédures normales, dégradées et de secours). Connaissances requises pour le certificat d'aptitude à l'hyperbarie classe 1 mention B. |
La préparation matérielle est conforme. Le briefing est réalisé, les risques sont pris en compte, les tâches sont distribuées. La navigation est réalisée. La coordination nautique est assurée. Le chantier est réalisé. Un cas d'urgence est traité. Le compte-rendu du chantier est réalisé Le matériel est reconditionné. |
C4 : Communiquer en français et en anglais entre professionnels et avec les donneurs d'ordres. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
Toutes tâches. |
Vocabulaire spécialisé de la plongée. Vocabulaire lié à la navigation et aux secours en mer (SMDSM). Vocabulaire technique lié aux installations d'un navire. Communication courante. Communication en cas d'urgence liée à un accident ou à une fortune de mer. |
Les informations pertinentes et exactes sont transmises dans leur intégralité au bon destinataire. Le langage technique est précis et approprié à la situation professionnelle (plongée, navigation et secours en mer, installations d'un navire, situation d'urgence). À l'écrit comme à l'oral : - les éléments sont structurés et consignés, - le vocabulaire utilisé est précis et adapté (en français et en anglais), - la qualité de l'expression est bonne. |
C5 : Utiliser les interfaces de conduite d'un navire et d'une embarcation. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A1 T2. A3 T1. A3 T2. A4 T3. |
Connaissances requises par le permis côtier. Vectorisation (cap, route, vitesse, courant, dérive, etc.). Utilisation de cartes marines. Marées (règle des douzièmes, coefficients, marnage, courants, etc.). Météorologie (phénomènes, instruments, cartographie, bulletins, interrogation sémaphore, etc.). Utilisation d'une embarcation légère avec moteur hors-bord. Organisation d'une passerelle de grand bâtiment. Manuvres de barre. Procédure de mise en uvre d'un pilote automatique. Réactions en cas d'urgence et de panne. Utilisation du matériel de navigation (compas de relèvement gyroscopique et magnétique, alidade, etc.). Calcul d'une route de collision. Utilisation d'une radio VHF. |
Les équipements de base d'une passerelle sont connus et utilisés (pas de réglage à effectuer). Le cap est maintenu. Une route de collision est détectée et signalée. Une appréciation de l'environnement est effectuée. Une dégradation météorologique est signalée et décrite. Un travail sur carte est réalisé (ralliement d'un point de plongée pour immersion en créneaux favorables). |
C6 : Utiliser les apparaux de manuvre. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A4 T1. A4 T2. A4 T4. A4 T5. |
Utilisation des outils de manuvre (aussières, chaines, ancres, lance-amarres, gaffes, grappins, bosses, etc.). Techniques et procédures de manuvre (communication sur les aires, utilisation des sifflets, réalisation des signaux, etc.). Composition d'un amarrage, d'une ligne de mise à l'eau d'embarcation et d'une ligne de remorquage. Utilisation d'un bras de manutention, d'un treuil, d'un cabestan, d'un guindeau et d'une potence de relevage. Procédures d'entretien élémentaire des apparaux de manuvre. Procédures de mise en sécurité des installations. Règles de sécurité en vigueur sur les aires de manuvre. |
Les ordres sur les aires de manuvre sont exécutés. Le matériel nécessaire à la manuvre est identifié et utilisé. Les procédures sont appliquées. L'entretien élémentaire est effectué. |
C7 : Exploiter les outils et documents de positionnement nautique. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A1 T2. A2 T3. A3 T2. A3 T3. A4 T3. |
Lecture et utilisation d'une carte marine (identification des amers et points remarquables, calcul et report de distance avec un compas, report d'un gisement avec une règle de Cras, positionnement à partir d'un système de référence, etc.). Unités de mesure marine (distance, vitesse, profondeur, etc.). Relations entre caps et relèvements. Utilisation d'un logiciel de navigation marine et d'un GPS portable. Réglementation nationale et internationale de navigation. |
La position du navire est reportée sur la carte avec plusieurs méthodes : GPS, relèvement de distances, relèvements angulaires. La route est tracée sur la carte et prend en compte les dangers pour la navigation. Les principales fonctions d'un logiciel de navigation sont maîtrisées. |
C8 : Valider le fonctionnement d'une installation (mise en service). |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A4 T1, T2, T3, T4. A5 T1, T2, T3. A6 T1, T3. |
Localisation des installations et auxiliaires sur un navire. Architecture et fonctionnement des différentes chaînes d'énergie et de commande (mécaniques, électriques, hydrauliques, pneumatiques, climatiques). Utilisation de la documentation technique d'une installation et repérage des composants. Procédures de lancement et d'arrêt des installations en modes normal et dégradé. Consignes et procédures de conduite via une interface homme-machine (IHM). Signalétique et symboles représentatifs de l'installation. Procédures de relevé et de comparaison des paramètres de fonctionnement. |
L'installation est identifiée, ses accès sont localisés. Les composants de l'installation sont identifiés. Le contexte et la nature de l'intervention sont identifiés. Sur l'installation, les intervenants et leurs fonctions, sont identifiés. Les données et valeurs propres au fonctionnement de l'installation sont identifiées. L'intervention est correctement effectuée Le mode dégradé est mis en uvre. |
C9 : Diagnostiquer un dysfonctionnement. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A3 T1. A4 T5. A5 T2, T3. A6 T2. |
Méthodes de diagnostic. Utilisation des appareils et instruments de mesure, et des outils d'aide au diagnostic. Méthodes de lecture et d'interprétation des mesures. |
L'origine du dysfonctionnement est identifiée. Les sous-ensembles, éléments ou liaisons en causes sont identifiés. Les constats au démontage sont effectués. Les points de contrôle sont repérés, les valeurs de référence sont identifiées. L'opération est effectuée conformément aux modes opératoires prévus. Le résultat des mesures est interprété correctement par rapport aux valeurs de référence (conforme ou non conforme). |
C10 : Remplacer un matériel. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A4 T5. A6 T1, T3, T4, T5. |
Modalités d'exploitation des documentations techniques, des schémas et des plans. Différents types de moteurs utilisés, éléments qui les composent et auxiliaires associés. Techniques et méthodes d'entretien et d'intervention sur des ensembles mécaniques, électriques, hydrauliques, pneumatiques, climatiques. Procédures de prise de mesures et de cotation, schéma d'une installation. |
Le matériel à remplacer est identifié. Les éléments et composants clés sont identifiés in situ et sur les plans et notices. Les sous-ensembles, les éléments et les réseaux énergétiques associés sont déposés et reposés conformément aux prescriptions. Les opérations de remplacement du matériel sont conformes aux spécifications techniques. L'installation fonctionne conformément aux performances définies. |
C11 : Exploiter les documents techniques. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A2 T1, T2. A4 T5. A5 T3. A6 T1, T2, T3, T4. |
Lecture des plans et schémas des installations. Lecture des notices techniques des installations et équipements auxiliaires. Lecture des notices techniques des équipements électroniques (VHF, GPS portables, etc.). |
Le langage technique utilisé est adapté au contexte et aux interlocuteurs. L'installation et/ou l'équipement, ainsi que son fonctionnement, sont décrits oralement. Les informations transmises sont claires et précises. |
C12 : Respecter les mesures de prévention adaptées. |
||
---|---|---|
Rappel des tâches mettant en uvre la compétence |
Connaissances associées |
Critères d'évaluation de la compétence |
A1 T1, T2. A2 T1, T2. A4 T1, T2, T3, T4, T5. A5 T1, T2, T3. A6 T1, T2, T3, T4, T5. |
Règles de santé et de sécurité du travail (SST) à appliquer dans le cadre de l'activité professionnelle. Équipements individuels et collectifs nécessaires lors d'une intervention spécifique. Notions de co-activité à terre et en mer. Utilisation du document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP). Utilisation du manuel de sécurité hyperbare (MSH). Prévention des risques relatifs aux dangers électriques, hydrauliques, mécaniques et pneumatiques. Prévention des risques spécifiques à certains matériaux et à certains compartiments d'un navire. Prévention des risques inhérents aux activités de plongée. Normes qualités, normes environnementales et protocoles de mise en uvre en vigueur dans le contexte professionnel. |
Les phénomènes dangereux et les situations à risques sont identifiés. Les risques liés à la co-activité sont anticipés. Les mesures de prévention sont adaptées aux situations dangereuses identifiées. Des mesures conservatoires et de protection des personnes, des biens et de l'environnement sont prises. Les réactions en cas d'alerte sont appropriées. La communication relative à la qualité, hygiène, sécurité, santé, environnement (QHSSE) est réalisée. Les moyens d'action mis en uvre sont appropriés. Les équipements de protection individuels et collectifs sont portés et installés. Les règles de sécurité sont appliquées. |
ANNEXE III bis
LEXIQUE
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur
polyvalent en interventions subaquatiques »
- Matériel d'obturation :
Il s'agit du matériel servant à obturer une brèche dans une
coque de bateau. Cela comprend notamment les pinoches (cônes en
bois utilisés pour obturer une voie d'eau dans une coque de
bateau), les plaques magnétiques, les kits d'obturation
magnétiques, etc.
- Matériel collectif de sécurité :
Il s'agit du matériel permettant de secourir un plongeur
inconscient et de lui prodiguer les premiers secours. Cela
comprend notamment les bouteilles d'oxygène normobare, les
potences de hissage, les sangles de hissage, les brancards, etc.
- Matériel de mise à l'eau et de récupération :
Il s'agit de tout matériel permettant de mettre à l'eau et de
récupérer un plongeur par ses propres moyens. Cela peut
désigner une échelle fixe, une échelle de corde, un escalier,
une coupée de mer, etc.
- Matériel léger de génie sous-marin :
Il s'agit des équipements suivants :
- visseuse perceuse électrique portative (18 V - 6 A),
- meuleuse d'angle submersible (1 500 W),
- outil de scellement (1 100 Joules),
- unité de relevage gonflable de 50 L.
ANNEXE IV
RÉFÉRENTIEL D'ÉVALUATION
IV
a - Unités constitutives du diplôme
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur polyvalent en
interventions subaquatiques »
Les unités certificatives constitutives de la mention
complémentaire OPIS sont attribuées selon le référentiel d'évaluation
figurant en annexe IV. Elles représentent un ensemble cohérent,
au regard de la finalité du diplôme, des acquis d'apprentissages
exprimés à travers les activités professionnelles de
référence définies en annexe II.
Le tableau ci-après établit les correspondances entre les
unités professionnelles, les épreuves et les domaines d'activités.
UNITÉS |
ÉPREUVES |
Correspondances avec le référentiel des activités professionnelles |
---|---|---|
U1 |
E1 - INTERVENTION EN MILIEU SUBAQUATIQUE. |
Domaine 1 Intervention en milieu subaquatique. |
U2 |
E2 - CONDUITE D'UN NAVIRE. |
Domaine 2 Conduite d'un navire. |
U3 |
E3 - EXPLOITATION ET MAINTENANCE D'INSTALLATIONS. |
Domaine 3 Exploitation et maintenance des installations d'un navire et des équipements d'un chantier sous-marin. |
IV b - Règlement d'examen
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur polyvalent en
interventions subaquatiques »
Mention complémentaire de niveau 4 « Opérateur polyvalent en interventions subaquatiques » (OPIS) |
Candidats |
||||
---|---|---|---|---|---|
Scolaires (établissement public ou privé sous contrat) Apprentis (CFA ou section d'apprentissage habilités) Formation professionnelle continue dans un établissement public |
Scolaires (établissement privé hors contrat) Apprentis (CFA ou section d'apprentissage non habilité) Formation professionnelle continue en établissement privé Candidats justifiant de 3 années d'activité professionnelle. Enseignement à distance |
||||
ÉPREUVES |
Unité |
Coef. |
Mode |
Mode |
Durée |
E1 - INTERVENTION EN MILIEU SUBAQUATIQUE L'obtention d'une note égale ou supérieure à 10 sur 20 à cette épreuve E1 est requise pour la délivrance du diplôme |
U1 |
3 |
CCF |
Ponctuel pratique |
7h |
E2 - CONDUITE D'UN NAVIRE |
U2 |
2 |
CCF |
Ponctuel pratique |
3h |
E3 - EXPLOITATION ET MAINTENANCE D'INSTALLATIONS |
U3 |
2 |
CCF |
Ponctuel pratique |
3h |
IV c - Définition des épreuves
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur polyvalent en
interventions subaquatiques »
Épreuve - E 1 |
E1 - INTERVENTION EN MILIEU SUBAQUATIQUE |
Unité U1 |
Coefficient 3 |
Compétences évaluées
Les critères d'évaluation correspondant aux compétences
évaluées figurent dans le tableau décrivant les compétences (cf.
annexe III).
A partir d'une intervention sous-marine identifiée, l'épreuve
permet de vérifier que le candidat a acquis tout ou partie des
compétences suivantes :
C1 : Intervenir en scaphandre autonome jusqu'à 40 mètres
(opérateur - exécution) ;
C2 : Préparer les conditions d'une intervention sous-marine
(chef d'opération hyperbare) ;
C3 : Exécuter l'intervention sous-marine (chef d'opération
hyperbare) ;
C4 : Communiquer en français et en anglais (entre
professionnels et avec donneurs d'ordres).
En relation avec les principales tâches professionnelles
suivantes :
A1T1 : Évoluer en toute sécurité jusqu'à une profondeur de 40
mètres (niveau 3) ;
A1T2 : Diriger une plongée ou un groupe de plongeurs ;
A2T1 : Contrôler et inspecter des éléments immerges ;
A2T2 : Intervenir sur des éléments immerges ;
A2T3 : Rechercher un élément immergé dans une zone définie ;
A6T4 : Participer à l'entretien et la réparation élémentaire
coque/accastillage ;
A3T4 : Mettre en uvre les outils et moyens de transmissions
d'une passerelle de navire.
Modalités d'évaluation
A. - Contrôle en cours de formation (CCF)
L'évaluation est élaborée et organisée par l'équipe
enseignante chargée des enseignements technologiques et
professionnels. Elle s'appuie sur des activités conduites en
centre de formation ou en entreprise. Si le travail est réalisé
en entreprise, le tuteur, ou maître d'apprentissage, participe
à l'évaluation.
La période choisie pour l'évaluation pouvant être différente
pour chacun des candidats, son choix et son organisation
relèvent de la responsabilité de l'équipe pédagogique (qui
prendra en compte les dimensions « opérateur » et « chef d'opération
»).
Une fiche nationale d'évaluation, rédigée et mise à jour par
l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la
recherche, est diffusée par les services rectoraux des examens
et concours, pour faire une proposition de note au jury de
délibération. Cette fiche complétée pour chaque candidat sera
obligatoirement transmise au jury.
À l'issue de cette situation d'évaluation, l'équipe
pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour
chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis pour conduire le travail
demandé pendant la situation d'évaluation ;
- la description sommaire des moyens matériels mis à sa
disposition ;
- les documents éventuellement rédigés par le candidat lors de
l'évaluation ;
- la fiche nationale d'évaluation complétée.
L'ensemble du dossier décrit ci-dessus, relatif à la situation d'évaluation, sera tenu à la disposition du jury et de l'autorité rectorale qui le conservera jusqu'à la session suivante. Le jury pourra éventuellement le consulter. Dans ce cas, à la suite d'un examen approfondi, il formulera toutes remarques et observations qu'il jugera utiles et arrêtera la note.
B. - Forme ponctuelle
Durée : 7 heures.
Modalités : épreuve pratique.
Les critères d'évaluation sont identiques à ceux de la forme
en contrôle en cours de formation.
Épreuve - E 2 |
E2 - CONDUITE D'UN NAVIRE. |
Unité U2 |
Coefficient 2 |
Compétences évaluées
Les critères d'évaluation correspondant aux compétences
évaluées figurent dans le tableau décrivant les compétences (cf.
annexe III).
A partir d'une activité de conduite d'un navire, l'épreuve
permet de vérifier que le candidat a acquis tout ou partie des
compétences suivantes :
C5 : Utiliser les interfaces de conduite d'un navire et d'une
embarcation ;
C6 : Utiliser les apparaux de manuvre ;
C7 : Exploiter les outils /documents de positionnement
nautique.
En relation avec les principales tâches professionnelles
suivantes :
A3T1 : Manuvrer la barre ;
A3T2 : Participer à la surveillance nautique visuelle et sonore
du plan d'eau ;
A3T3 : Entretenir le positionnement du navire sur le plan d'eau ;
A3T1 : Participer aux manuvres d'appareillage, d'accostage,
de mouillage et de remorquage ;
A4T2 : Participer à la mise à l'eau et à la récupération une
embarcation ;
A4T3 : Manuvrer une embarcation à la mer ;
A4T4 : Participer au chargement et au déchargement du navire ;
A4T5 : Participer à l'entretien de base des apparaux de
manuvre.
Modalités d'évaluation
A. - Contrôle en cours de formation (CCF)
L'évaluation est élaborée et organisée par l'équipe
enseignante chargée des enseignements technologiques et
professionnels. Elle s'appuie sur des activités conduites en
centre de formation ou en entreprise. Si le travail est réalisé
en entreprise, le tuteur ou maître d'apprentissage participe à
l'évaluation.
La période choisie pour l'évaluation pouvant être différente
pour chacun des candidats, son choix et son organisation
relèvent de la responsabilité de l'équipe pédagogique.
Une fiche nationale d'évaluation, rédigée et mise à jour par
l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la
recherche, est diffusée par les services rectoraux des examens
et concours, pour faire une proposition de note au jury de
délibération. Cette fiche complétée pour chaque candidat sera
obligatoirement transmise au jury.
À l'issue de cette situation d'évaluation, l'équipe
pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour
chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis pour conduire le travail
demandé pendant la situation d'évaluation ;
- la description sommaire des moyens matériels mis à sa
disposition ;
- les documents éventuellement rédigés par le candidat lors de
l'évaluation ;
- la fiche nationale d'évaluation complétée.
L'ensemble du dossier décrit ci-dessus, relatif à la situation
d'évaluation, sera tenu à la disposition du jury et de l'autorité
rectorale, qui le conservera jusqu'à la session suivante. Le
jury pourra éventuellement le consulter. Dans ce cas, à la
suite d'un examen approfondi, il formulera toutes remarques et
observations qu'il jugera utiles et arrêtera la note.
B. - Forme ponctuelle
Durée : 3 heures.
Modalités : épreuve pratique.
Les critères d'évaluation sont identiques à ceux de la forme
en contrôle en cours de formation.
Épreuve - E3 |
E3 - EXPLOITATION ET MAINTENANCE D'INSTALLATIONS. |
Unité U3 |
Coefficient 2 |
Compétences évaluées
Les critères d'évaluation correspondant aux compétences
évaluées figurent dans le tableau décrivant les compétences (cf.
annexe III).
L'objectif de cette épreuve est de placer le candidat en
situation de technicien de maintenance et d'exploitation des
installations d'un navire ou d'un chantier sous-marin.
L'épreuve permet de vérifier que le candidat a acquis tout ou
partie des compétences suivantes :
C8 : Valider le fonctionnement d'une installation (mise en
service) ;
C9 : Diagnostiquer un dysfonctionnement ;
C10 : Remplacer un matériel ;
C11 : Exploiter les documents techniques ;
C12 : Respecter les mesures de prévention adaptées.
En relation avec les principales tâches professionnelles
suivantes :
A5T1 : Effectuer des relevés réguliers lors d'une ronde des
installations en fonctionnement (propulsion, électricité, eau,
air, gaz, carburant, froid, hydraulique) ;
A5T2 : Détecter et communiquer les anomalies élémentaires dans
les relevés effectués ;
A5T3 : Participer à la conduite des installations en
fonctionnement, sur pupitre ou directement in situ ;
A6T1 : Participer à la maintenance préventive des installations
(propulsion, électricité, eau, air, gaz, carburant, froid,
hydraulique) ;
A6T2 : Participer à la recherche et l'analyse des pannes ;
A6T3 : Participer à la maintenance corrective des installations
(propulsion, électricité, eau, air, gaz, carburant, froid,
hydraulique) ;
A6T4 : Participer à l'entretien et la réparation élémentaire
coque/accastillage ;
A6T5 : Participer à l'entretien des locaux d'un navire.
Modalités d'évaluation
A. - Contrôle en cours de formation (CCF)
L'évaluation est élaborée et organisée par l'équipe
enseignante chargée des enseignements technologiques et
professionnels. Elle s'appuie sur des activités conduites en
centre de formation ou en entreprise. Si le travail est réalisé
en entreprise, le tuteur (ou maître d'apprentissage) participe
à l'évaluation.
La période choisie pour l'évaluation pouvant être différente
pour chacun des candidats, son choix et son organisation
relèvent de la responsabilité de l'équipe pédagogique.
Une fiche nationale d'évaluation, rédigée et mise à jour par
l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la
recherche, est diffusée par les services rectoraux des examens
et concours, pour faire une proposition de note au jury de
délibération. Cette fiche complétée pour chaque candidat sera
obligatoirement transmise au jury.
À l'issue de cette situation d'évaluation, l'équipe
pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour
chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis pour conduire le travail
demandé pendant la situation d'évaluation ;
- la description sommaire des moyens matériels mis à sa
disposition ;
- les documents éventuellement rédigés par le candidat lors de
l'évaluation ;
- la fiche nationale d'évaluation complétée.
L'ensemble du dossier décrit ci-dessus, relatif à la situation
d'évaluation, sera tenu à la disposition du jury et de l'autorité
rectorale qui le conservera jusqu'à la session suivante. Le jury
pourra éventuellement le consulter. Dans ce cas, à la suite d'un
examen approfondi, il formulera toutes remarques et observations
qu'il jugera utiles et arrêtera la note.
B. - Forme ponctuelle
Durée : 3 heures.
Modalités : épreuve pratique.
Les critères d'évaluation sont identiques à ceux de la forme
en contrôle en cours de formation.
ANNEXE V
PÉRIODES DE FORMATION EN MILIEU
PROFESSIONNEL
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur polyvalent en interventions subaquatiques »
1. Présentation générale des périodes de
formation en milieu professionnel (PFMP)
1.1. Résultats attendus
Les périodes de formation en milieu professionnel permettent au
candidat :
- d'appréhender concrètement la réalité des contraintes
économiques, humaines et techniques de l'entreprise ;
- d'appréhender l'application des processus qualité, respect de
l'environnement et des règles d'hygiène et de sécurité ;
- d'intervenir sur des équipements grandeurs réelles dont ne
disposent pas bien souvent les établissements de formation ;
- d'utiliser des matériels d'intervention ou des outillages
spécifiques ;
- d'observer, comprendre et analyser, lors de situations réelles,
les différents éléments liés à des stratégies commerciales
;
- d'acquérir des compétences en particulier dans le domaine de
la communication (français et anglais) avec tous les services de
l'entreprise, les fournisseurs et sous-traitants, les clients et
utilisateurs du bien ;
- de prendre conscience des interactions entre tous les acteurs
et de tous les services de l'entreprise.
1.2. Contenus et activités
Certaines compétences du présent référentiel ne sauraient
être acquises uniquement en établissement ou en centre de
formation, mais doivent justifier d'une pratique en entreprise ;
il s'agit en particulier des compétences :
C2 Préparer les conditions d'une intervention sous-marine ;
C5 Utiliser les interfaces de conduite d'un navire et d'une
embarcation ;
C6 Utiliser les apparaux de manuvre ;
C10 Remplacer un matériel.
Le travail en équipe sera privilégié, de même que les
activités mettant en jeu la communication orale et écrite.
À chacune des périodes de formation, un contrat individuel de
formation sera préalablement négocié et établi entre le
tuteur ou le maître d'apprentissage, l'équipe pédagogique et l'élève,
le stagiaire ou l'apprenti.
Ce contrat fera l'objet d'un document, en annexe de la convention
ou du livret de suivi, qui indiquera :
- la liste des compétences et savoirs à acquérir, en tout ou
partie, durant la période considérée ;
- les modalités d'évaluation de ces compétences ;
- l'inventaire des prérequis nécessaires pour aborder dans des
conditions acceptables la formation en milieu professionnel ;
- les modalités de formation envisagées dans l'entreprise (les
tâches et le degré d'autonomie, les matériels utilisés, les
services ou équipes concernés, etc.).
1.3. Rôle du tuteur et du maître d'apprentissage
La formation du futur professionnel s'appuie sur toute personne
de l'entreprise, mais particulièrement sur le tuteur ou le
maître d'apprentissage désigné par l'entreprise.
Ce tuteur ou maître d'apprentissage a pour rôle d'accueillir le
stagiaire et de suivre sa progression en l'aidant à évoluer
dans le contexte professionnel.
Il transmet ou fait transmettre au candidat les connaissances
spécifiques, pratiques et techniques prévues.
Il lui facilite l'accès aux différents secteurs présentant un
intérêt professionnel, économique et social pour la formation.
Tout en lui apportant les informations de base indispensables, il
doit favoriser sa capacité d'autonomie et encourager sa
curiosité dans le cadre d'une situation de travail et d'un
environnement nouveau.
Il est l'interlocuteur privilégié de l'équipe pédagogique.
Pendant chaque période de formation en milieu professionnel, les
activités seront organisées et suivies par le tuteur ou le
maître d'apprentissage qui assurera cette mission conjointement
avec l'équipe pédagogique de l'établissement de formation.
Enfin il est le co-responsable avec le professeur chargé du
suivi de l'évaluation, des compétences acquises pendant la
période de formation en milieu professionnel.
Le suivi (préparation, organisation, encadrement, évaluation)
de la formation en milieu professionnel s'effectue lors de
rencontres entre le tuteur ou le maître d'apprentissage et les
membres de l'équipe pédagogique à l'aide d'un livret.
1.4. Le livret de suivi
Il contient l'ensemble des informations administratives et les
fiches qui permettent de suivre l'évolution du candidat au cours
des différentes périodes.
Au cours de chaque période de formation en milieu professionnel,
l'intéressé constitue, dans son livret de suivi, un compte
rendu d'activités conduites en entreprise.
Ce livret de suivi est visé par le tuteur ou le maître d'apprentissage.
Ce visa atteste que les activités développées dans le livret
correspondent à celles confiées au candidat.
Le renseignement de ce livret (qui peut être numérique) vaudra
pour rapport d'activité.
1.5. Réglementation
À l'issue des périodes de formation en milieu professionnel
seront délivrées des attestations permettant de vérifier le
respect de la durée de la formation en entreprise et le secteur
d'activité de cette formation.
2. MODALITÉS D'ORGANISATION DES PFMP
2.1. Voie scolaire
La durée de la formation en milieu professionnel est de 12
semaines réparties sur l'année de formation.
La période de formation en milieu professionnel fait
obligatoirement l'objet d'une convention entre le chef d'entreprise
accueillant l'élève et le chef d'établissement scolaire où ce
dernier est scolarisé. Cette convention doit être conforme à
la convention type définie par la circulaire n° 2016-053 du 29
mars 2016 parue au BO n° 13 du 31 mars 2016.
La période de formation en milieu professionnel et en
établissement scolaire doit assurer la continuité de la
formation et permettre à l''élève de développer ou compléter
ses compétences. Elle fait l'objet d'une planification
préalable de manière à maintenir une cohérence de la
formation. Elle doit être préparée en liaison avec tous les
enseignements.
Le temps de formation en milieu professionnel est réparti sur l'année
en tenant compte :
- des contraintes matérielles des entreprises et des
établissements scolaires ;
- des objectifs pédagogiques spécifiques à ces périodes ;
- des cursus d'apprentissage.
Modalités d'intervention des professeurs
L'équipe pédagogique, dans son ensemble, est concernée par les
périodes de formation en milieu professionnel.
La recherche et le choix des entreprises d'accueil relèvent de
la responsabilité de l'équipe pédagogique.
L'intérêt que porteront les professeurs à l'entreprise et au
rôle du tuteur permettra d'assurer la continuité de la
formation.
En accord avec le tuteur, chaque professeur peut suivre une
activité développée en entreprise par le stagiaire.
2.2. Voie de l'apprentissage
La durée de la formation en milieu professionnel est incluse
dans la formation en entreprise.
Au cours de la formation, de manière à établir une cohérence
dans le déroulement de celle-ci, l'équipe pédagogique du
centre de formation d'apprentis informe les maîtres d'apprentissage
sur leur rôle, sur les objectifs des différentes périodes de
cette formation et sur leur importance dans la réalisation du
livret rédigé par le candidat.
Modalités d'intervention des formateurs
Il est rappelé que le Code du travail et la convention
portant création du CFA définissent les modalités de suivi des
apprentis dans les entreprises.
2.3. Voie de la formation continue
a) Candidat en situation de première formation ou de
reconversion
La durée de la formation en milieu professionnel s'ajoute aux
durées de formation dispensées dans le cadre de la formation
continue. Le stagiaire peut avoir la qualité de salarié d'un
autre secteur professionnel.
Lorsque cette préparation s'effectue dans le cadre d'un contrat
de travail de type particulier (divers types de contrats d'insertion,
de qualification, d'adaptation
), le stage obligatoire est
inclus dans la période de formation dispensée en milieu
professionnel si les activités effectuées sont en cohérence
avec les exigences du référentiel et conformes aux objectifs.
Au terme de sa formation, le candidat constitue un livret
conformément aux dispositions prévues pour les candidats
scolaires (cf. supra).
b) Candidat en situation de perfectionnement
Le certificat de période de formation en entreprise est
remplacé par un ou plusieurs certificats de travail attestant
que l'intéressé a été occupé dans le secteur d'activités du
diplôme en qualité de salarié à temps plein, pendant six mois
au moins au cours de l'année précédant l'examen ou à temps
partiel pendant un an au cours des deux années précédant l'examen.
Le candidat rédige un rapport sur ses activités dans le même
esprit qui préside à l'élaboration du livret pour les
candidats scolaires (cf. supra). Les modalités de constitution
et de remise de ce rapport sont identiques à celles des
candidats scolaires, apprentis et issus de la formation
professionnelle continue visés au para 2.3.a).
2.4. Candidats en formation à distance
Les candidats relèvent, selon leur statut (scolaire, apprenti,
formation continue), de l'un des cas précédents.
2.5. Candidats qui se présentent au titre de leur
expérience professionnelle
Le certificat de période de formation en entreprise peut être
remplacé par un ou plusieurs certificats de travail justifiant
la nature et la durée de l'emploi occupé.
Le candidat rédige un rapport conformément aux dispositions
prévues pour les candidats de la formation professionnelle
continue en situation de perfectionnement (cf. supra chap. 3-b).
Les modalités de constitution et de remise de ce rapport sont
identiques à celles des candidats scolaires, apprentis et issus
de la formation professionnelle continue.
2.6. Positionnement
Pour le candidat ayant bénéficié d'une décision de
positionnement en application de l'article D337-146 du Code de l'éducation,
la durée de la formation en milieu professionnel ne peut être
inférieure à :
- 8 semaines pour les candidats de la voie scolaire ;
- 6 semaines pour les candidats de la formation professionnelle
continue.
ANNEXE VI
TABLEAUX D'ÉQUIVALENCES ET DISPENSES AVEC
LES TITRES MARITIMES
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur polyvalent en interventions subaquatiques »
1. Tableau recapitulatif des équivalences
L'attribution de la MC donne lieu à la délivrance, sous
réserve de remplir les conditions d'âge, d'aptitude physique et
de détention des certificats de sécurité requis définies par
arrêté du ministre chargé de la mer :
- du certificat de matelot pont,
- du brevet d'aptitude à la conduite de petits navires, sous
réserve de validation du Module RN (Réglementation nationale),
d'obtention du certificat de formation à la sécurité pour les
personnels embarqués sur des navires de moins de 12 mètres et
du certificat de radioélectronicien de 1re classe du service
mobile maritime et du service mobile par satellite (CR1), du
certificat restreint de radiotéléphoniste du service mobile
maritime (CRR), du certificat restreint d'opérateur (CRO) ou du
certificat général d'opérateur (CGO) en cours de validité.
2. Tableau récapitulatif des dispenses
Certificat détenu |
Unité dont la délivrance est dispensée |
---|---|
Certificat d'aptitude à l'hyperbarie classe 1 mention B |
U1 |
Certificat de matelot pont |
U2 |
Brevet de mécanicien 250 kW |
U3 |
ANNEXE VII
ATTESTATIONS COMPLÉMENTAIRES
Mention Complémentaire spécialité « Opérateur polyvalent en interventions subaquatiques »
Lors de la formation, les attestations suivantes sont acquises :
- certificat de sauveteur secouriste du travail (SST) ;
- niveau 3 de plongée loisirs ;
- formation à la prévention des risques électriques de niveau
B0.
Fait le 30 avril 2021.
Le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des
sports,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service de l'instruction publique et de l'action
pédagogique, adjointe au directeur général, R.-M. Pradeilles-Duval
La ministre des armées,
Pour la ministre et par délégation :
Le chef du service des statuts et de la réglementation des
ressources humaines militaires et civiles, L. Gravelaine
La ministre de la mer,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur des affaires maritimes, T. Coquil