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Annexe I
Règles pour la détermination des
lignes de charge
(modifié par le décret
n° 2001-73 du 24 janvier 2001 portant publication du protocole
de 1988
par le Décret n° 2009-1782 du 25 décembre 2009 portant
publication de la résolution MSC.143(77)
et par le Décret n° 2010-964 du 26 août 2010 portant
publication de la résolution MSC.223(82)
Chapitre I
Généralités
Les règles supposent que la nature et l'arrimage de la cargaison, du lest, etc., sont tels qu'ils assurent au navire une stabilité suffisante et évitent toute fatigue excessive de la structure.
Les règles supposent également que les règlements internationaux relatifs à la stabilité et au compartimentage du navire, s'il en existe, sont respectés.
Règle 1
Résistance et stabilité à l'état intact des navires
1. L'Administration doit s'assurer que la solidité générale de la structure du navire est satisfaisante pour le tirant d'eau correspondant au franc-bord assigné.
2. Un navire qui est conçu, construit et entretenu soit conformément aux prescriptions appropriées d'un organisme, notamment d'une société de classification reconnue par l'Administration, soit conformément aux normes nationales de l'Administration qui lui sont applicables en vertu de la règle 2-1, peut être considéré comme ayant un degré de résistance acceptable. Les dispositions ci-dessus s'appliquent à toutes les structures, tout l'équipement et tous les accessoires visés par la présente annexe pour lesquels des normes de résistance et de construction ne sont pas expressément indiquées à la résistance et à la construction figurant dans la présente Annexe.
3. Les navires doivent satisfaire à une norme de stabilité à l'état intact jugée acceptable par l'Administration.
Règle 2
Application
1. Des francs-bords sont assignés aux navires à propulsion
mécanique ainsi qu'aux allèges, chalands et autres navires n'ayant
pas de moyens de propulsion indépendants, conformément aux
dispositions des règles 1 à 40 incluse.
2. Les navires transportant du bois en pontée peuvent recevoir,
en plus des francs-bords prescrits au paragraphe 1, des francs-bords
pour transport de bois en pontée calculés conformément aux
dispositions des règles 41 à 45 incluse.
3. Les navires prévus pour porter une voilure soit comme unique
moyen de propulsion, soit comme moyen supplémentaire, ainsi que
les remorqueurs, reçoivent des francs-bords calculés
conformément aux dispositions des règles 1 à 40 incluse. L'Administration
peut exiger d'eux des francs-bords supérieurs à ceux qui sont
ainsi définis.
4. Les navires en bois ou de construction composite, les navires
construits en tous autres matériaux dont l'emploi a été
approuvé par l'Administration ainsi que les navires dont les
caractéristiques particulières de construction rendent
injustifiée ou pratiquement irréalisable l'application des
dispositions de la présente Annexe reçoivent des francs-bords
fixés par l'Administration.
5. Les règles 10 à 26 incluse s'appliquent à tout navire
auquel est assigné un franc-bord minimal. Des dérogations à
ces prescriptions peuvent être accordées à un navire auquel un
franc-bord plus important que le franc-bord minimal a été
assigné, à condition que l'Administration soit satisfaite des
conditions de sécurité fournies.
6. Si le franc-bord d'été assigné est accru et qu'à la suite
de cet accroissement le tirant d'eau n'est pas supérieur à
celui qui correspond au franc-bord d'été minimal pour le même
navire mais que le pont de franc-bord hypothétique est situé au-dessous
du pont de franc-bord réel à une distance au moins égale à la
hauteur normale d'une superstructure, les conditions d'assignation
prévues aux règles 12, 14-1 à 20, 23, 24 et 25 qui sont
applicables au pont de franc-bord réel peuvent être telles qu'exigées
pour un pont de superstructures.
7. Sauf disposition expresse contraire, les règles de la
présente Annexe s'appliquent aux navires dont la quille est
posée ou dont la construction se trouve à un stade équivalent
le 1er janvier 2005 ou après cette date.
8. En ce qui concerne les navires dont la quille est posée ou
dont la construction se trouve à un stade équivalent avant le 1er
janvier 2005, l'Administration doit s'assurer qu'ils satisfont
aux prescriptions qui leur sont applicables en vertu de la
Convention internationale de 1966 sur les lignes de charge, telle
que modifiée par le Protocole de 1988 y relatif adopté par la
Conférence internationale de 1988 sur le système harmonisé de
visites et de délivrance des certificats.
9. Les engins à grande vitesse qui satisfont aux prescriptions
du Recueil international de règles de sécurité applicables aux
engins à grande vitesse 2000 (Recueil HSC 2000), que le Comité
de la sécurité maritime de l'Organisation a adoptées par la
résolution MSC.97(73), et qui ont fait l'objet des visites et
obtenu les certificats prescrits par ledit Recueil sont réputés
être conformes aux prescriptions de la présente Annexe. Les
certificats et permis délivrés en vertu du Recueil HSC 2000 ont
la même valeur que les certificats délivrés en vertu de la
présente Annexe et doivent être acceptés de la même façon.
Règle 2-1
Habilitation des organismes reconnus
Les organismes, notamment les sociétés de classification, mentionnés à l'article 13 et au paragraphe 2 de la règle 1, doivent satisfaire aux directives adoptées par l'Organisation par la résolution A.739(18), telle qu'elle pourra être modifiée par l'Organisation, et à la spécification adoptée par l'Organisation par la résolution A.789(19), telle qu'elle pourra être modifiée par l'Organisation, sous réserve que de tels amendements soient adoptés, soient mis en vigueur et prennent effet conformément aux dispositions de l'article VI du présent Protocole.
Règle 3
Définition des termes utilisés dans les
Annexes
1. Longueur :
a) La longueur (L) est égale à 96 % de la longueur totale à la
flottaison située à une distance au-dessus de la quille égale
à 85 % du creux minimal sur quille, mesuré depuis le dessus de
quille, ou à la distance entre la face avant de l'étrave et l'axe
de la mèche du gouvernail à cette flottaison, si cette valeur
est supérieure ;
b) Pour les navires sans mèche de gouvernail, la longueur (L)
est égale à 96 % de la flottaison située à une hauteur égale
à 85 % du creux minimal sur quille ;
c) Lorsque l'étrave est de forme concave au-dessus de la
flottaison située à une hauteur égale à 85 % du creux minimal
sur quille, l'extrémité avant de la longueur totale et la face
avant de l'étrave doivent l'une et l'autre être prises au
niveau de la projection verticale sur cette flottaison de l'extrémité
arrière de la partie concave de l'étrave (au-dessus de cette
flottaison) (voir la figure 3.1) ;
d) Dans le cas des navires conçus avec une quille inclinée, la
flottaison à laquelle la longueur est mesurée est parallèle à
la flottaison prévue à une hauteur égale à 85 % du creux
minimal sur quille Dmin, qui est obtenu en traçant une ligne
parallèle à la ligne de quille du navire (crosse comprise) et
tangente à la ligne de tonture sur quille du pont de franc-bord.
Le creux minimal sur quille est la distance verticale mesurée du
dessus de la quille à la face supérieure du barrot au livet en
abord du pont de franc-bord au point de tangence (voir la figure
3.2).
2. Perpendiculaires : les perpendiculaires avant et arrière sont prises aux extrémités avant et arrière de la longueur (L). La perpendiculaire avant doit passer par l'intersection de la face avant de l'étrave avec la flottaison sur laquelle est mesurée la longueur.
3. Milieu du navire : le milieu du navire est situé au milieu de la longueur (L).
4. Largeur : sauf disposition expresse contraire, la largeur du navire (B) est la largeur maximale au milieu du navire, mesurée hors membres pour les navires à coque métallique et mesurée hors bordé pour les navires à coque non métallique.
5. Creux sur quille :
a) Le creux sur quille est la distance verticale mesurée du
dessus de la quille à la face supérieure du barrot au livet en
abord du pont de franc-bord. Sur les navires en bois et sur ceux
de construction composite, cette distance est mesurée en partant
de l'arête inférieure de la râblure de quille. Lorsque les
formes de la partie inférieure du maître couple sont creuses ou
lorsqu'il existe des galbords épais, cette distance est mesurée
en partant du point où le prolongement vers l'axe de la ligne de
la partie plate des fonds coupe les côtés de la quille ;
b) Sur un navire ayant une gouttière arrondie, le creux sur
quille doit être mesuré jusqu'au point d'intersection des
lignes hors membres du pont et du bordé prolongées comme si la
gouttière était de forme angulaire ;
c) Lorsque le pont de franc-bord présente un décrochement et
que la partie de ce pont se trouve au-dessus du point où le
creux sur quille doit être déterminé, le creux sur quille doit
être mesuré jusqu'à une surface de référence prolongeant la
ligne de la partie basse du pont parallèlement à la partie
haute de ce pont.
6. Creux de franc-bord :
a) Le creux de franc-bord (D) est le creux sur quille mesuré au
milieu du navire augmenté de l'épaisseur du pont de franc-bord
au livet ;
b) Le creux de franc-bord (D) d'un navire ayant une gouttière
arrondie avec un rayon supérieur à 4 % de la largeur (B) ou
ayant des uvres mortes d'une forme inhabituelle est le
creux de franc-bord d'un navire ayant un maître-couple à
murailles verticales, avec le même bouge et une surface
transversale de la partie haute équivalente à celle du maître-couple
du navire réel.
7. Coefficient de remplissage :
a) Le coefficient de remplissage global (Cb) est donné par la
formule :
Cb = D / L.B.d1
dans laquelle :
D est le volume déplacé par le navire, sans appendices, mesuré
hors membres pour un navire à coque métallique et mesuré hors
bordé pour un navire à coque non métallique, ce volume étant
compté au tirant d'eau d1,
et dans laquelle :
d1 est égal à 85 % du creux minimum sur quille.
b) Pour calculer le coefficient de remplissage d'un engin
multicoque, on utilisera la largeur maximale (B) définie au
paragraphe 5 et non la largeur d'une seule coque.
8. Franc-bord : le franc-bord assigné est la distance mesurée verticalement au milieu du navire entre le bord supérieur de la marque de la ligne de pont et le bord supérieur de la ligne de charge appropriée.
9. Pont de franc-bord :
a) Le pont de franc-bord est normalement le pont complet le plus
élevé exposé aux intempéries et à la mer qui possède des
dispositifs permanents de fermeture de toutes les ouvertures
situées dans les parties découvertes et au-dessous duquel les
ouvertures pratiquées dans le bordé sont munies de dispositifs
permanents de fermeture étanche ;
b) Pont inférieur pris comme pont de franc-bord.
Si l'armateur le désire et sous réserve de l'approbation de l'Administration,
un pont inférieur peut être désigné comme pont de franc-bord,
à condition qu'il soit complet, permanent, continu dans le sens
transversal et continu dans le sens longitudinal entre la tranche
des machines et les cloisons de peaks :
i) Lorsque ce pont inférieur présente des décrochements, la
partie la plus basse et son prolongement parallèlement aux
parties plus hautes de ce pont sont considérés comme pont de
franc-bord ;
ii) Lorsqu'un pont inférieur est désigné comme pont de franc-bord,
la partie de la coque s'étendant au-dessus du pont de franc-bord
est considérée comme une superstructure en ce qui concerne l'application
des conditions d'assignation et des calculs de franc-bord. C'est
à partir de ce pont que le franc-bord est calculé ;
iii) Lorsqu'un pont inférieur est désigné comme pont de franc-bord,
il doit au minimum se composer de serres de construction
appropriée au niveau des murailles du navire et de serres
transversales au niveau de chaque cloison étanche à l'eau qui s'étend
jusqu'au pont supérieur, à l'intérieur des espaces à
cargaison. Ces serres doivent être aussi larges que leur
installation le permet compte tenu de la structure et de l'exploitation
du navire. L'agencement des serres doit être tel que la norme de
construction puisse aussi être satisfaite.
c) Pont de franc-bord discontinu, pont de franc-bord à
décrochement :
i) Si le pont de franc-bord présente un décrochement d'une
longueur supérieure à 1 m qui s'étend jusqu'aux murailles du
navire, la ligne la plus basse du pont exposé et son
prolongement parallèlement à la partie plus haute de ce pont
sont considérés comme étant le pont de franc-bord (voir la
figure 3.3) ;
ii) Si le pont de franc-bord présente un décrochement qui ne s'étend
pas jusqu'aux murailles du navire, la partie plus haute de ce
pont est considérée comme étant le pont de franc-bord ;
iii) Si un pont situé au-dessous du pont exposé désigné comme
étant le pont de franc-bord comporte des décrochements qui ne s'étendent
pas d'une muraille à l'autre, il peut être fait abstraction de
ces décrochements à condition que toutes les ouvertures du pont
exposé aux intempéries soient munies de dispositifs de
fermeture étanches aux intempéries ;
iv) Il faut tenir dûment compte de l'assèchement des
décrochements exposés et des effets des carènes liquides sur
la stabilité ;
v) Les dispositions des alinéas i à iv ne sont pas destinées
à être appliquées aux dragues, porteurs de déblais et autres
types de navires analogues dotés de grandes cales ouvertes,
chaque cas devant être examiné à part.
10. Superstructure :
a) Une superstructure est une construction pontée sur pont de
franc-bord et s'étendant de bord à bord ou dont le retrait des
côtés, par rapport aux murailles, ne dépasse pas 4 % de la
largeur (B) ;
b) Une superstructure fermée est une superstructure :
i) possédant des cloisons d'entourage de construction efficace ;
ii) dont les ouvertures d'accès dans ces cloisons, s'il en
existe, sont munies de portes satisfaisant aux dispositions de la
règle 12 ;
iii) dont toutes les autres ouvertures pratiquées dans les
côtés ou les extrémités sont munies de moyens de fermeture
efficaces étanches aux intempéries.
Un château ou une dunette ne peuvent être considérés comme
des superstructures fermées que si l'équipage, à partir d'un
point quelconque situé sur le pont exposé complet le plus
élevé ou plus haut, peut se rendre dans la chambre des machines
et dans les autres locaux de service situés à l'intérieur de
ces superstructures par d'autres moyens d'accès, utilisables à
tout moment, lorsque les ouvertures des cloisons sont fermées ;
c) La hauteur d'une superstructure est la plus faible hauteur
verticale mesurée en abord entre la face supérieure des barrots
du pont de superstructure et la face supérieure des barrots du
pont de franc-bord ;
d) La longueur d'une superstructure (S) est la longueur moyenne
de la partie de cette superstructure comprise à l'intérieur de
la longueur (L) ;
e) Château : un château est une superstructure qui ne s'étend
ni jusqu'à la perpendiculaire avant ni jusqu'à la
perpendiculaire arrière ;
f) Dunette : une dunette est une superstructure qui s'étend de
la perpendiculaire arrière vers l'avant jusqu'à un point qui se
trouve en arrière de la perpendiculaire avant. La dunette peut
commencer en un point situé en arrière de la perpendiculaire
arrière ;
g) Gaillard : un gaillard est une superstructure qui s'étend de
la perpendiculaire avant vers l'arrière jusqu'à un point qui se
trouve en avant de la perpendiculaire arrière. Le gaillard peut
commencer en un point situé en avant de la perpendiculaire avant
;
h) Superstructure complète : une superstructure complète est
une superstructure qui, au minimum, s'étend de la
perpendiculaire avant jusqu'à la perpendiculaire arrière ;
i) Demi-dunette : une demi-dunette est une superstructure qui s'étend
vers l'avant à partir de la perpendiculaire arrière, dont la
hauteur est généralement inférieure à celle d'une
superstructure normale et qui a une cloison-fronton intacte (hublots
du type fixe pourvus de contre-hublots d'un modèle efficace et
couvercles de trou d'homme assujettis par des boulons) (voir la
figure 3.4). Si la cloison-fronton n'est pas intacte parce qu'elle
comporte des portes et des ouvertures d'accès, la superstructure
doit alors être considérée comme étant une dunette.
11. Pont de superstructure : un pont de superstructure est un pont qui constitue la limite supérieure d'une superstructure.
12. Navire à pont ras : un navire à pont ras est un navire qui n'a pas de superstructure sur le pont de franc-bord.
13. Etanche aux intempéries : un dispositif est dit étanche aux intempéries lorsque, dans toutes les conditions rencontrées en mer, il ne laisse pas pénétrer l'eau.
14. Etanche à l'eau : étanche à l'eau se dit d'un dispositif qui empêche l'eau de traverser la structure dans un sens comme dans l'autre, avec une marge de résistance adéquate, à la pression due à la pression d'eau maximale à laquelle il est susceptible d'être exposé.
15. Puits : un puits est une zone de pont exposée aux intempéries où l'eau peut s'accumuler. Les puits sont considérés comme des zones de pont délimitées sur deux côtés ou plus par des structures de pont.
Règle 4
Ligne de pont
La ligne de pont est matérialisée par le bord supérieur d'une bande horizontale de 300 mm de long et 25 mm de large. Cette bande est marquée au milieu du navire de chaque côté de la coque et son bord supérieur passe normalement par le point d'intersection du prolongement de la surface supérieure du pont de franc-bord avec la surface extérieure du bordé, de la manière illustrée à la figure 4.1. Cependant, la position de la ligne de pont peut être définie par rapport à un autre point déterminé du navire sous réserve que le franc-bord soit corrigé en conséquence. La position du point de référence et la désignation du pont de franc-bord doivent être dans tous les cas indiquées sur le Certificat international de franc-bord.
Règle 5
Marque de franc-bord
La marque de franc-bord est un anneau de 25 mm d'épaisseur et de 300 mm de diamètre extérieur coupé par une bande horizontale de 25 mm de large et de 450 mm de long, dont le bord supérieur passe par le centre de l'anneau. Le centre de l'anneau doit être situé au milieu du navire, à une distance verticale du bord supérieur de la marque de la ligne de pont égale au franc-bord minimum d'été (de la manière illustrée à la figure 6.1).
Règle 6
Lignes utilisées avec la marque de franc-bord
Règle 7
Marque de lautorité habilitée
pour lassignation des francs-bords
La marque de l'autorité habilitée pour l'assignation des francs-bords peut être apposée de part et d'autre de l'anneau et au-dessus de la bande horizontale passant par son centre, ou à la fois au-dessus et au-dessous de cette bande. Cette marque se compose d'un groupe de quatre lettres au plus, mesurant chacune environ 115 mm de haut et 75 mm de large, qui permettent d'identifier cette autorité.
Règle 8
Détails de marquage
L'anneau, les lignes et les lettres sont peints en blanc ou en jaune sur fond sombre ou en noir sur fond clair. Ils sont aussi marqués de façon permanente sur les murailles du navire, à la satisfaction de l'Administration. Les marques doivent être bien visibles et, si besoin est, des dispositions spéciales sont prises à cet effet.
Règle 9
Vérification des marques
Il ne doit pas être délivré de certificat international de franc-bord à un navire avant que le fonctionnaire ou l'inspecteur agissant en application des dispositions de l'article 13 de la présente Convention ait certifié que les marques sont apposées correctement et de façon durable sur les murailles du navire.
Chapitre II
Conditions dassignation du franc-bord
Règle 10
Renseignement à fournir aux capitaines
1. Le capitaine de tout navire neuf doit recevoir des renseignements pour régler le chargement et le lestage de son navire, de façon à éviter de soumettre la charpente de ce dernier à des contraintes inacceptables. Il peut être dérogé à cette exigence lorsque la longueur, le tracé ou le type du navire sont tels que l'Administration juge son application superflue.
2. Les renseignements doivent être fournis au capitaine sous une forme approuvée soit par l'Administration, soit par un organisme reconnu. Les renseignements sur la stabilité, et les renseignements sur le chargement qui intéressent la résistance du navire, s'ils sont requis en vertu du paragraphe 1, doivent toujours se trouver à bord, ainsi que les documents prouvant que ces renseignements ont été approuvés par l'Administration.
3. Un navire qui n'est pas tenu, en vertu de la
Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en
mer en vigueur, d'être soumis, après son achèvement, à un
essai de stabilité, doit :
a) être soumis à un tel essai ; le déplacement réel du navire
ainsi que la position de son centre de gravité sont alors
déterminés pour le navire lège ;
b) sous réserve de l'accord de l'Administration, être dispensé,
après son achèvement, d'un essai de stabilité, si l'on dispose
des éléments de base déduits de l'essai de stabilité d'un
navire identique et s'il est établi de manière jugée
satisfaisante par l'Administration que ces éléments de base
permettent d'avoir des renseignements fiables en ce qui concerne
la stabilité du navire ;
c) si l'Administration décide que la réalisation d'un essai de
stabilité n'est ni pratique ni sûre ou donne des résultats peu
précis en raison des proportions, des aménagements, de la
résistance ou de la forme de coque particuliers du navire, faire
déterminer les caractéristiques à l'état lège du navire sur
la base d'une estimation détaillée du déplacement du navire,
confirmée par une vérification à l'état lège ;
d) mettre à la disposition du capitaine tous les renseignements
dont celui-ci a besoin pour pouvoir obtenir, d'une manière
simple et rapide, les caractéristiques précises de stabilité
du navire dans toutes les conditions pouvant se présenter en
service normal ; et
e) toujours avoir à bord les renseignements approuvés sur la
stabilité ainsi que les documents prouvant que ces
renseignements ont été approuvés par l'Administration.
4. Si un navire subit des modifications entraînant des changements sensibles des renseignements sur le chargement ou la stabilité fournis au capitaine, des renseignements rectifiés doivent être fournis. Si nécessaire, un nouvel essai de stabilité doit être effectué.
Règle 11
Cloisons situées aux extrémités des
superstructures
Les cloisons situées aux extrémités exposées de superstructures fermées doivent avoir un degré de résistance acceptable.
Règles 12
Portes.
1.Toutes les ouvertures d'accès pratiquées dans les cloisons situées aux extrémités des superstructures fermées doivent être pourvues de portes en acier ou autre matériau équivalent solidement fixées à la cloison de façon permanente et elles doivent être étanches aux intempéries lorsque ces portes sont fermées. Leur structure, leur renforcement et leur mise en place doivent être conçus de telle sorte que la résistance de l'ensemble soit égale à celle de la cloison non percée. Les moyens prévus pour assurer l'étanchéité aux intempéries des portes doivent comporter des garnitures d'étanchéité, des tourniquets de serrage ou autres dispositifs analogues et doivent être fixés de façon permanente aux cloisons ou aux portes. Ces dernières doivent pouvoir être manuvrées des deux côtés de la cloison.
2. Sauf disposition contraire autorisée par l'Administration, les portes doivent s'ouvrir vers l'extérieur pour assurer une protection supplémentaire contre l'impact de la mer.
3. Sauf disposition contraire prévue dans les présentes règles, la hauteur des seuils des ouvertures d'accès dans les cloisons situées aux extrémités des superstructures fermées doit être au moins de 380 mm au-dessus du pont.
4. Il faut éviter d'installer des seuils
amovibles. Toutefois, pour faciliter le chargement/déchargement
de pièces détachées lourdes ou pièces analogues, il est
permis d'installer des seuils amovibles, à condition que :
a) les seuils soient mis en place avant l'appareillage ;
b) les seuils soient munis de joints d'étanchéité et soient
maintenus en place par des boulons fixés à intervalles
rapprochés.
Règle 13
Emplacement des écoutilles, descentes et
manches à air
Aux fins des présentes règles, les emplacements
des écoutilles, descentes et manches à air sont divisés comme
suit en deux catégories :
Emplacement de la catégorie 1 :
Parties exposées du pont de franc-bord et du pont de demi-dunette,
et parties exposées des ponts de superstructures s'étendant à
l'avant d'un point situé au quart de la longueur du navire à
partir de la perpendiculaire avant.
Emplacement de la catégorie 2 :
Parties exposées des ponts de superstructure qui s'étendent en
arrière d'un point situé au quart de la longueur du navire à
partir de la perpendiculaire avant et qui se trouvent à au moins
une hauteur normale de superstructure au-dessus du pont de franc-bord.
Parties exposées des ponts de superstructure qui s'étendent en
avant d'un point situé au quart de la longueur du navire à
partir de la perpendiculaire avant et qui se trouvent à au moins
deux hauteurs normales de superstructure au-dessus du pont de
franc-bord.
Règle 14
Ecoutilles de chargement et autres
ouvertures
1. La construction et les moyens prévus pour assurer l'étanchéité
aux intempéries des panneaux de chargement et autres écoutilles
situées dans les emplacements des catégories 1 et 2 doivent
satisfaire à des prescriptions au moins équivalentes à celles
des règles 15 et 16-1, à moins que l'Administration n'autorise
l'application de la règle 16 à ces écoutilles.
2. Les surbaux et les panneaux des écoutilles placées dans les
parties exposées des ponts situés au-dessus du pont de
superstructures doivent satisfaire aux prescriptions de l'Administration.
Règle 14-1
Surbaux d'écoutille
1. Les surbaux des écoutilles doivent être de construction
robuste appropriée à leur emplacement et leur hauteur minimale
au-dessus du pont doit être au moins de :
a) 600 mm dans un emplacement de la catégorie 1 ; et
b) 450 mm dans un emplacement de la catégorie 2.
2. Dans le cas des écoutilles qui satisfont à la règle 16-1 (2 à 5), on peut réduire la hauteur de ces surbaux ou les supprimer complètement, à condition que l'Administration soit convaincue que la sécurité du navire ne s'en trouve pas compromise quel que soit l'état de la mer.
Règle 15
Ecoutilles fermées par des panneaux
mobiles et rendues étanches aux intempéries par des prélarts
et des dispositifs à tringles
Panneaux d'écoutille :
1. La largeur de chaque surface de portage des
panneaux d'écoutille doit être d'au moins 65 mm.
2. Lorsque les panneaux sont en bois, l'épaisseur nette doit
être d'au moins 60 mm pour une portée ne dépassant pas 1,5 m.
3. Lorsque les panneaux sont en acier doux, la résistance doit
être calculée conformément aux prescriptions de la règle 16-1
(2 à 4) et le produit par 1,25 de la contrainte maximale ainsi
calculée ne doit pas dépasser la limite d'élasticité
supérieure minimale du matériau. Les panneaux doivent être
conçus de telle sorte que le fléchissement limite sous ces
charges ne soit pas supérieur à 0,005 6 fois leur portée.
Barrots mobiles :
4. Lorsque les barrots mobiles destinés à soutenir les
panneaux d'écoutille sont en acier doux, la résistance doit
être calculée à partir de charges conventionnelles au moins
égales à 3,5 t/m² pour les écoutilles situées dans un
emplacement de la catégorie 1 et à 2,6 t/m² pour les
écoutilles situées dans un emplacement de la catégorie 2. Le
produit par 1,47 de la contrainte maximale ainsi calculée ne
doit pas dépasser la limite d'élasticité supérieure minimale
du matériau. Les barrots mobiles doivent être conçus de telle
sorte que le fléchissement sous ces charges ne soit pas
supérieur à 0,004 4 fois leur portée.
5. Les charges conventionnelles s'exerçant sur les panneaux d'écoutille
situés dans un emplacement de la catégorie 1 peuvent être
réduites à 2 t/m² pour les navires d'une longueur de 24 m et
ne doivent pas être inférieures à 3,5 t/m² pour les navires d'une
longueur de 100 m. Les charges correspondantes s'exerçant sur
les panneaux d'écoutille situés dans un emplacement de la
catégorie 2 peuvent être réduites respectivement à 1,5 t/m²
et 2,6 t/m². Dans tous les cas, les valeurs correspondant aux
longueurs intermédiaires sont obtenues par interpolation
linéaire.
Panneaux de type ponton :
6. Lorsque des panneaux du type ponton, utilisés à la
place de barrots mobiles et de panneaux, sont en acier doux, la
résistance doit être calculée conformément aux prescriptions
de la règle 16-1 (2 à 4) et le produit par 1,47 de la
contrainte maximale ainsi calculée ne doit pas dépasser la
limite d'élasticité supérieure minimale du matériau. Les
panneaux du type ponton doivent être conçus de telle sorte que
le fléchissement sous ces charges ne soit pas supérieur à 0,004
4 fois leur portée. Les tôles en acier doux formant le dessus
des panneaux ne doivent pas être d'une épaisseur inférieure à
1 % de l'espacement des raidisseurs ou 6 mm si cette dernière
valeur est supérieure.
7. La résistance et la raideur des panneaux construits en
matériau autre que l'acier doux doivent être équivalentes à
celles des panneaux en acier doux et être jugées satisfaisantes
par l'Administration.
Supports ou glissières :
8. Les supports ou glissières destinés aux barrots
mobiles doivent être de construction robuste et garantir la mise
en place et la fixation efficace des barrots. Lorsque des barrots
de type roulant sont utilisés, les dispositifs doivent garantir
qu'ils restent bien en place lorsque l'écoutille est fermée.
Taquets :
9. Les taquets doivent être calibrés de façon à s'ajuster à
la pente des coins. Ils doivent avoir au minimum 65 mm de large
et être espacés de 600 mm au maximum d'axe en axe ; les taquets
aux extrémités de chacun des côtés ne doivent pas être
éloignés de plus de 150 mm des angles du panneau d'écoutille.
Tringles et coins :
10. Les tringles et les coins doivent être solides et
en bon état. Les coins doivent être en bois dur ou autre
matériau équivalent ; leur pente ne doit pas dépasser 1/6 ;
leur épaisseur de pointe doit être d'au moins 13 mm.
Prélarts :
11. Il faut prévoir au moins deux épaisseurs de
prélart en bon état par écoutille pour les écoutilles
situées dans les emplacements des catégories 1 ou 2. Les
prélarts doivent être parfaitement étanches et d'une solidité
satisfaisante. La toile doit avoir un poids et une qualité au
moins conformes aux normes approuvées.
Verrouillage des panneaux d'écoutille :
12. Pour toutes les écoutilles situées dans les
emplacements des catégories 1 ou 2, on doit prévoir des barres
en acier ou tout autre système équivalent afin de verrouiller
efficacement et de manière indépendante chaque élément
transversal de panneau après la mise en place des prélarts et
des tringles. Les panneaux d'écoutille mesurant plus de 1,5 m de
longueur doivent être condamnés à l'aide d'au moins deux
dispositifs de verrouillage.
Règle 16
Ecoutilles fermées par des panneaux
étanches aux intempéries en acier ou autre matériau
équivalent
1. Toutes les écoutilles situées dans les emplacements des catégories 1 ou 2 doivent être pourvues de panneaux d'écoutille en acier ou autre matériau équivalent. Sauf dans les cas prévus à la règle 14 (2), ces panneaux doivent être étanches aux intempéries et être dotés de garnitures d'étanchéité et de dispositifs de serrage. Les moyens prévus pour assurer et maintenir l'étanchéité aux intempéries doivent être jugés satisfaisants par l'Administration. Les dispositions prises doivent permettre d'assurer le maintien de l'étanchéité quel que soit l'état de la mer ; à cet effet, des essais d'étanchéité doivent être exigés lors de la visite initiale et peuvent l'être lors des visites de renouvellement et annuelles ou à des intervalles plus rapprochés.
Charge d'échantillonnage minimale des panneaux d'écoutille
:
2. Pour les navires d'une longueur égale ou supérieure
à 100 m :
a) Les panneaux d'écoutille situés dans un emplacement de la
catégorie 1 sur le quart avant de la longueur du navire doivent
être conçus pour résister à des charges dues à la houle au
niveau de la perpendiculaire avant, calculées au moyen de l'équation
suivante :
charge = 5 + (LH - 100) a t/m²
dans laquelle :
LH est égal à L pour les navires d'une longueur comprise entre
100 m et 340 m et est égal à 340 m pour les navires d'une
longueur supérieure à 340 m ;
L est la longueur du navire (en mètres), telle que définie à
la règle 3 ;
a a la valeur indiquée au tableau 16.1,
et diminuant de façon linéaire jusqu'à 3,5 t/m² à l'extrémité
de la longueur du quart avant, de la manière indiquée dans le
tableau 16.2. La charge d'échantillonnage utilisée pour chaque
panneau d'écoutille doit être celle qui est déterminée en son
point milieu ;
b) La charge d'échantillonnage de tous les autres panneaux d'écoutille
situés dans un emplacement de la catégorie 1 doit être de 3,5
t/m² ;
c) La charge d'échantillonnage des panneaux d'écoutille situés
dans un emplacement de la catégorie 2 doit être de 2,6 t/m² ;
d) Lorsqu'une écoutille située dans un emplacement de la
catégorie 1 se trouve à une hauteur qui dépasse la hauteur du
pont de franc-bord d'au moins la hauteur normale d'une
superstructure, son panneau peut être conçu pour une charge de
3,5 t/m².
a | |
---|---|
Navires ayant un franc-bord du type B | 0,007 4 |
Navires auxquels un franc-bord réduit a été assigné conformément au paragraphe 9 ou 10 de la règle 27 | 0,036 3 |
Tableau 16.1.
3. Pour les navires d'une longueur de 24 m :
a) Les panneaux d'écoutille situés dans un emplacement de la
catégorie 1 sur le quart avant de la longueur du navire doivent
être conçus pour résister à des charges dues à la houle
égales à 2,43 t/m² au niveau de la perpendiculaire avant et
diminuant de façon linéaire jusqu'à 2 t/m² à l'extrémité
de la longueur du quart avant, de la manière indiquée dans le
tableau 16.2. La charge d'échantillonnage utilisée pour chaque
panneau d'écoutille doit être celle qui est déterminée en son
point milieu ;
b) La charge d'échantillonnage de tous les autres panneaux d'écoutille
situés dans un emplacement de la catégorie 1 doit être de 2 t/m²
;
c) La charge d'échantillonnage des panneaux d'écoutille situés
dans un emplacement de la catégorie 2 doit être de 1,5 t/m² ;
d) Lorsqu'une écoutille située dans un emplacement de la
catégorie 1 se trouve à une hauteur qui dépasse la hauteur du
pont de franc-bord d'au moins la hauteur normale d'une
superstructure, son panneau peut être conçu pour une charge de
2 t/m².
4. Pour les navires d'une longueur comprise entre
24 m et 100 m et pour les emplacements situés entre la
perpendiculaire avant et 0,25 L, les charges dues à la houle s'obtiennent
par interpolation linéaire des valeurs indiquées dans le
tableau 16.2.
EMPLACEMENT LONGITUDINAL |
|||
---|---|---|---|
FP |
0,25 L |
En arrière de 0,25 L |
|
L > 100 m | |||
Pont de franc-bord | Equation de 16 (2 a) | 3,5 t/m² | 3,5 t/m² |
Pont de superstructure | 3,5 t/m² | 2,6 t/m² | |
L = 100 m | |||
Pont de franc-bord | 5 t/m² | 3,5 t/m² | 3,5 t/m² |
Pont de superstructure | 3,5 t/m² | 2,6 t/m² | |
L = 24 m | |||
Pont de franc-bord | 2,43 t/m² | 2 t/m² | 2 t/m² |
Pont de superstructure | 2,0 t/m¹ | 1,5 t/m² |
Tableau 16.2.
5. Tous les panneaux d'écoutille doivent être conçus de
telle sorte que :
a) le produit par 1,25 de la contrainte maximale déterminée en
fonction des charges ci-dessus ne dépasse pas la limite d'élasticité
supérieure minimale du matériau soumis à un effort de traction
et la résistance critique au flambement du matériau soumis à
un effort de compression ;
b) le fléchissement ne soit pas supérieur à 0,005 6 fois la
portée ;
c) l'épaisseur des tôles d'acier constituant le dessus des
panneaux ne soit pas inférieure à 1 % de l'espacement des
raidisseurs ou à 6 mm si cette dernière valeur est supérieure
; et
d) une marge appropriée soit prévue pour la corrosion.
Dispositifs de verrouillage :
6. Les moyens prévus pour assurer et maintenir l'étanchéité
aux intempéries, autres que les garnitures et les dispositifs de
serrage, doivent être jugés satisfaisants par l'Administration.
7. Les panneaux d'écoutille qui reposent sur des surbaux doivent être maintenus en place dans leur position fermée par des moyens capables de résister à des charges s'exerçant horizontalement quel que soit l'état de la mer.
Règle 17
Ouvertures situées dans la tranche des
machines
1. Les ouvertures de la tranche des machines situées dans les emplacements des catégories 1 ou 2 doivent être convenablement charpentées et être entourées d'un encaissement efficace en acier d'une résistance largement suffisante ; lorsque ces encaissements ne sont pas protégés par d'autres structures, leur résistance doit faire l'objet d'une étude particulière. Les ouvertures d'accès ménagées dans ces encaissements doivent être pourvues de portes conformes aux prescriptions de la règle 12 (1) et dont le seuil s'élève à une hauteur au moins égale à 600 mm au-dessus du pont si elles se trouvent dans un emplacement de la catégorie 1 et au moins égale à 380 mm au-dessus du pont si elles se trouvent dans un emplacement de la catégorie 2. Les autres ouvertures ménagées dans ces encaissements doivent être pourvues de panneaux équivalents constamment maintenus en position voulue.
2. Lorsque les encaissements des machines ne sont pas protégés par d'autres structures, des portes doubles (c'est-à-dire une porte intérieure et une porte extérieure satisfaisant aux prescriptions de la règle 12 [1]) doivent être installées à bord des navires auxquels ont été assignés des francs-bords inférieurs aux francs-bords déterminés d'après la table de la règle 28. Ces portes doivent être dotées d'un seuil intérieur de 230 mm et d'un seuil extérieur de 600 mm.
3. Les surbaux des puits d'air de chaufferie, des cheminées et des manches à air du local de machines situés dans un emplacement exposé du pont de franc-bord ou du pont des superstructures doivent avoir, par rapport à ces ponts, toute la hauteur raisonnablement possible. En général, les manches à air nécessaires à l'alimentation continue du local de machines doivent être pourvues de surbaux d'une hauteur suffisante pour satisfaire aux prescriptions de la règle 19 (3), sans avoir à être munies de dispositifs de fermeture étanches aux intempéries. Les manches à air nécessaires à l'alimentation continue de la salle du générateur de secours, si elle est considérée comme ayant une flottabilité dans les calculs de stabilité ou si elle protège l'ouverture donnant accès au niveau inférieur, doivent être pourvues de surbaux d'une hauteur suffisante pour satisfaire aux prescriptions de la règle 19 (3), sans avoir à être munies de dispositifs de fermeture étanches aux intempéries.
4. Si cela n'est pas possible dans la pratique en raison des dimensions et de l'aménagement du navire, l'Administration peut accepter que les manches à air du local de machines et de la salle du générateur de secours aient des surbaux moins hauts munis de dispositifs de fermeture étanches aux intempéries conformes aux prescriptions de la règle 19 (4), à condition que d'autres dispositifs appropriés soient également prévus pour assurer une ventilation continue et adéquate de ces locaux.
5. Les ouvertures des puits d'air de chaufferie doivent être munies de panneaux robustes en acier ou autre matériau équivalent qui soient fixés de manière permanente de manière à rester en place et qui puissent être assujettis de manière à être étanches aux intempéries.
Règle 18
Ouvertures diverses dans les ponts de
franc-bord et de superstructures
1. Les trous d'homme et les bouchons à plat pont situés dans les emplacements de catégorie 1 ou 2, ou à l'intérieur de superstructures autres que des superstructures fermées doivent être pourvus de couvercles robustes susceptibles d'assurer une étanchéité complète. Ces couvercles doivent avoir un système d'attache permanent à moins qu'ils ne soient assujettis par des boulons à intervalles rapprochés.
2. Les ouvertures dans les ponts de franc-bord autres que les écoutilles, les descentes dans les locaux de machines, les trous d'homme et les bouchons à plat pont doivent être protégées par une superstructure fermée ou par un rouf ou un capot de descente d'une solidité et d'une étanchéité aux intempéries équivalentes. De même, toute ouverture de cette nature située dans une partie exposée d'un pont de superstructure ou sur le toit d'un rouf situé sur le pont de franc-bord doit être protégée par un rouf ou un capot de descente efficaces si elle donne accès à un local situé au-dessous du pont de franc-bord ou à un local situé à l'intérieur d'une superstructure fermée. Les ouvertures de porte de ces roufs ou capots de descente doivent être pourvues de portes satisfaisant aux prescriptions de la règle 12 (1) si elles mènent ou donnent accès à des escaliers menant à un local situé au-dessous. Toutefois, si les escaliers à l'intérieur d'un rouf sont protégés par des capots de descente suffisamment solides dont les portes satisfont aux dispositions de la règle 12 (1), la porte extérieure n'a pas à être étanche aux intempéries.
3. Les ouvertures ménagées dans le toit d'un rouf qui se trouve sur une demi-dunette ou une superstructure d'une hauteur inférieure à la normale et qui a une hauteur égale ou supérieure à la hauteur normale d'une demi-dunette doivent être pourvues d'un moyen de fermeture acceptable mais n'ont pas à être protégées par un rouf ou un capot de descente efficaces tels que définis dans la règle, à condition que la hauteur du rouf soit au moins égale à la hauteur normale d'une superstructure. Les ouvertures ménagées dans le toit d'un rouf dont la hauteur est inférieure à la hauteur normale d'une superstructure peuvent être traitées de façon analogue.
4. Dans les emplacements de la catégorie 1, les seuils des ouvertures de porte des capots de descente doivent être situés à une hauteur au-dessus du pont d'au moins 600 mm. Dans les emplacements de la catégorie 2, cette hauteur doit être d'au moins 380 mm.
5. S'il y a un moyen d'accès depuis le pont situé au-dessus qui peut être utilisé au lieu de l'accès depuis le pont de franc-bord conformément à la règle 3 (10 b), la hauteur des seuils des ouvertures donnant accès à un château ou une dunette doit être de 380 mm. Cette disposition s'applique aussi aux roufs situés sur le pont de franc-bord.
6. Si l'accès ne se fait pas depuis le niveau situé au-dessus, la hauteur des seuils des ouvertures de portes donnant accès à un rouf situé sur le pont de franc-bord doit être de 600 mm.
7. Si les moyens de fermeture des ouvertures d'accès pratiquées dans les superstructures et les roufs ne sont pas conformes aux dispositions de la règle 12 (1), les ouvertures intérieures de pont doivent être considérées comme exposées (c'est-à-dire comme situées sur le pont découvert).
Règle 19
Manches à air
1. Les manches à air situées dans les emplacements des catégories 1 ou 2 et desservant les compartiments situés au-dessous des ponts de franc-bord ou au-dessous de ponts de superstructures fermées doivent avoir des surbaux en acier ou autre matériau équivalent, de construction robuste et efficacement fixés au pont. Les manches à air situées dans les emplacements de la catégorie 1 doivent avoir des surbaux d'une hauteur d'au moins 900 mm au-dessus du pont. Si elles sont situées dans les emplacements de la catégorie 2, leurs surbaux doivent avoir une hauteur d'au moins 760 mm au-dessus du pont. Lorsque la hauteur du surbau d'une manche à air quelconque est supérieure à 900 mm, ce dernier doit être spécialement renforcé.
2. Les manches à air traversant des superstructures qui ne sont pas fermées doivent avoir sur le pont de franc-bord de solides surbaux en acier ou autre matériau équivalent.
3. Les manches à air situées dans les emplacements de la catégorie 1 dont les surbaux s'élèvent à une hauteur de plus de 4,5 m au-dessus du pont et les manches à air situées dans les emplacements de la catégorie 2 dont les surbaux s'élèvent à une hauteur de plus de 2,3 m au-dessus du pont ne doivent être munies de dispositifs de fermeture que si l'Administration l'exige expressément.
4. Sauf dans le cas prévu au paragraphe 3, les ouvertures des manches à air doivent être munies de dispositifs de fermeture étanches aux intempéries en acier ou autre matériau équivalent. Dans le cas des navires d'une longueur inférieure ou égale à 100 m, ces dispositifs doivent être fixés de manière permanente ; lorsqu'il en est autrement sur les navires de plus grande longueur, ces dispositifs doivent être convenablement arrimés près des manches à air auxquelles ils sont destinés.
5. Aux emplacements exposés du navire, la hauteur des surbaux peut être augmentée à la satisfaction de l'Administration.
Règle 20
Tuyaux de dégagement dair
1. Lorsque les tuyaux de dégagement d'air desservant des water-ballasts et autres caisses se prolongent au-dessus du pont de franc-bord ou du pont des superstructures, les parties exposées de ces tuyaux doivent être de construction robuste ; leur hauteur entre le pont et le point de pénétration de l'eau vers les compartiments inférieurs doit être au moins de 760 mm sur le pont de franc-bord et de 450 mm sur le pont des superstructures.
2. Lorsque l'importance de ces hauteurs risquerait de gêner l'exploitation du navire, une hauteur moindre peut être acceptée si l'Administration est assurée que les dispositifs de fermeture et d'autres motifs justifient cette hauteur réduite.
3. Les manches à air doivent être dotées de dispositifs de fermeture automatiques.
4. Des soupapes à pression-dépression peuvent être acceptées à bord des navires-citernes.
Règle 21
Sabords de chargement et autres
ouvertures analogues
1. Les sabords de chargement et autres ouvertures analogues sur bordé situés au-dessous du pont de franc-bord doivent être pourvus de portes conçues de façon à leur assurer le même degré d'étanchéité à l'eau et de résistance que celui de la partie de la coque qui les entoure. Sauf dérogation prévue par l'Administration, ces ouvertures doivent s'ouvrir vers l'extérieur. Le nombre de ces ouvertures doit être réduit au minimum compatible avec la conception et la bonne exploitation du navire.
2. Sauf dérogation prévue par l'Administration, le can inférieur des ouvertures visées au paragraphe 1 ne doit pas se trouver au-dessous d'une ligne tracée sur le bordé parallèlement au livet du pont de franc-bord et ayant son point le plus bas au moins 230 mm au-dessus du bord supérieur de la ligne de charge la plus élevée.
3. Lorsqu'il est permis de placer des sabords de chargement et autres ouvertures analogues avec leur can inférieur au-dessous de la ligne définie au paragraphe 2, des éléments supplémentaires doivent être installés afin d'assurer le maintien de l'étanchéité à l'eau.
4. Un arrangement qui est acceptable est l'arrangement qui consiste à installer une seconde porte d'une résistance et d'une étanchéité à l'eau équivalentes. Un dispositif de détection des fuites doit être prévu dans le compartiment compris entre les deux portes. Ce compartiment doit être doté d'un dispositif d'assèchement permettant d'évacuer l'eau vers les cales qui soit commandé par une vanne à fermeture à vis facilement accessible. La porte extérieure doit s'ouvrir vers l'extérieur.
5. Les arrangements concernant les portes d'étrave et leurs portes intérieures, portes latérales et portes arrière et leurs moyens de fixation doivent être conformes aux prescriptions d'un organisme reconnu ou aux normes nationales applicables de l'Administration qui garantissent un degré de sécurité équivalent.
Règle 22
Dalot, prises deau et décharges
1. a) Les décharges à travers le bordé extérieur qui
proviennent soit d'espaces situés au-dessous du pont de franc-bord,
soit d'espaces limités par des superstructures et des roufs
situés sur le pont de franc-bord et munis de portes conformes
aux prescriptions de la règle 12 doivent, sauf dans les cas
prévus au paragraphe 2, être pourvues de moyens efficaces et
accessibles pour empêcher l'eau de pénétrer à l'intérieur.
Normalement, chaque décharge indépendante doit être munie d'un
clapet automatique de non-retour avec un moyen de fermeture
direct manuvrable d'un emplacement situé au-dessus du pont
de franc-bord. Lorsque l'extrémité du tuyau de décharge à l'intérieur
du navire se trouve à une distance d'au moins 0,01 L au-dessus
de la ligne de charge d'été, la décharge peut être munie de
deux clapets automatiques de non-retour sans moyen de fermeture
direct. Lorsque cette distance verticale est supérieure à 0,02
L, il peut n'y avoir qu'un seul clapet automatique de non-retour
sans moyen direct de fermeture. Le système de manuvre du
clapet à commande directe doit être facilement accessible et
être doté d'un indicateur d'ouverture et de fermeture.
b) Un clapet automatique de non-retour et une vanne à glissière
commandée depuis un emplacement situé au-dessus du pont de
franc-bord sont acceptables à la place d'un clapet automatique
de non-retour doté d'un moyen de fermeture direct
manuvrable depuis un emplacement situé au-dessus du pont
de franc-bord.
c) S'il est exigé deux clapets automatiques de non-retour, le
clapet le plus proche de l'axe du navire doit être accessible en
permanence pour pouvoir être examiné en cours d'utilisation (c'est-à-dire
qu'il doit être installé au-dessus du niveau de la ligne de
charge tropicale). Si cela est impossible dans la pratique, il ne
doit pas nécessairement être situé au-dessus de la ligne de
charge tropicale à condition qu'une vanne à glissière à
commande locale soit installée entre les deux clapets
automatiques de non-retour.
d) Si les dalots et décharges sanitaires à la mer traversent le
bordé au droit des locaux de machines, un clapet de fermeture
direct manuvrable sur place installé sur le bordé
extérieur avec, sur le côté intérieur, un clapet de non-retour
est acceptable. Les commandes de ces clapets doivent être
situées dans un emplacement facilement accessible.
e) Lorsqu'un franc-bord pour transport de bois en pontée est
assigné, l'emplacement de l'extrémité des tuyaux de décharge
qui se trouve du côté intérieur du navire doit être fonction
de la ligne de charge d'été pour transport de bois en pontée.
f) Seules les décharges qui restent ouvertes au cours de l'exploitation
normale du navire doivent être pourvues des clapets de non-retour
prescrits. Pour les décharges qui doivent être maintenues
fermées pendant la traversée, une seule vanne à fermeture à
vis manuvrable depuis le pont est acceptable.
g) Le tableau 22.1 indique les installations de dalots, prises d'eau
et décharges qui sont acceptables.
Tableau 22.1.
2. Les dalots traversant le bordé extérieur à partir de superstructures fermées utilisées pour le transport de cargaisons ne sont autorisés que lorsque le livet du pont de franc-bord n'est pas immergé à un angle de gîte de 5°, d'un bord ou de l'autre. Dans les autres cas, l'assèchement doit se faire vers l'intérieur du navire, conformément aux prescriptions de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer en vigueur.
3. Dans les locaux de machines dont la surveillance est assurée en service normal par l'équipage, les prises d'eau et décharges principales et auxiliaires desservant les machines peuvent être commandées sur place. Les commandes doivent être aisément accessibles et munies d'indicateurs d'ouverture et de fermeture.
4. Les tuyaux de dalotage et de décharge, quel que soit le niveau d'où ils débouchent, qui pénètrent dans le bordé extérieur soit à plus de 450 mm au-dessous du pont de franc-bord, soit à moins de 600 mm de la ligne de charge d'été doivent être munis d'un clapet de non-retour au droit du bordé extérieur. Sauf disposition contraire du paragraphe 1, ce clapet peut être supprimé si l'épaisseur du tuyautage est suffisante (voir le paragraphe 7 ci-dessous).
5. Les dalots desservant des superstructures ou des roufs qui ne sont pas munis de portes répondant aux prescriptions de la règle 12 doivent déboucher à l'extérieur du navire.
6. Tous les dispositifs fixés sur la coque et les clapets exigés par la présente règle doivent être en acier, en bronze ou autre matériau ductile approuvé. Les clapets en fonte ordinaire ou autre matériau similaire sont interdits. Tous les tuyaux visés par la présente règle doivent être en acier ou autre matériau équivalent jugé satisfaisant par l'Administration.
7. Tuyaux de dalotage et de décharge :
a) Tuyaux de dalotage et de décharge qui n'ont pas à être d'une
assez bonne épaisseur :
i) si leur diamètre extérieur est inférieur ou égal à 155 mm,
l'épaisseur ne doit pas être inférieure à 4,5 mm ;
ii) si leur diamètre extérieur est égal ou supérieur à 230
mm, l'épaisseur ne doit pas être inférieure à 6,0 mm.
Pour des dimensions intermédiaires, l'épaisseur s'obtient par
interpolation linéaire.
b) Tuyaux de dalotage et de décharge qui doivent être d'une
assez bonne épaisseur :
i) si leur diamètre extérieur est inférieur ou égal à 80 mm,
l'épaisseur ne doit pas être inférieure à 7,0 mm ;
ii) si leur diamètre extérieur est égal à 180 mm, l'épaisseur
ne doit pas être inférieure à 10,0 mm ;
iii) si leur diamètre extérieur est égal ou supérieur à 220
mm, l'épaisseur ne doit pas être inférieure à 12,5 mm.
Pour les dimensions intermédiaires, l'épaisseur s'obtient par
interpolation linéaire.
Règle 22-1
Manches à ordures
1. L'installation de deux robinets-vannes commandés depuis le
pont de travail de la manche à ordures qui satisfont aux
prescriptions ci-après est acceptable à la place du clapet de
non-retour muni d'un moyen de fermeture direct manuvrable
depuis un emplacement situé au-dessus du pont de franc-bord :
a) le robinet-vanne inférieur doit en outre être
manuvrable depuis un emplacement situé au-dessus du pont
de franc-bord. Il doit être prévu un dispositif de verrouillage
entre les deux robinets-vannes ;
b) l'extrémité intérieure doit être située au-dessus de la
flottaison résultant d'une inclinaison de 8,5° à bâbord ou à
tribord à un tirant d'eau correspondant au franc-bord d'été
assigné mais à une hauteur d'au moins 1 000 mm au-dessus de la
flottaison d'été. Si l'extrémité intérieure se trouve à une
hauteur de plus de 0,01 L au-dessus de la flottaison d'été, il
n'est pas nécessaire que le clapet soit manuvrable depuis
le pont de franc-bord, pourvu que le robinet-vanne le plus
rapproché de l'axe du navire soit toujours accessible dans les
conditions de service ; et
c) à titre de variante, les robinets-vannes supérieur et
inférieur peuvent être remplacés par un couvercle à
charnières étanche aux intempéries à l'extrémité
intérieure de la manche et un volet de décharge. Un dispositif
de verrouillage doit être prévu entre le couvercle et le volet
afin d'empêcher le volet de décharge de s'ouvrir avant que le
couvercle soit fermé.
2. Toute la manche, y compris son couvercle, doit être construite dans un matériau d'une assez grosse épaisseur.
3. Les commandes des robinets-vannes et/ou des couvercles à charnières doivent porter l'inscription suivante : « Refermer après utilisation ».
4. Si l'extrémité intérieure de la manche se trouve au-dessous
du pont de franc-bord, dans le cas d'un navire à passagers, ou
des flottaisons en position d'équilibre, dans le cas d'un navire
de charge auquel les règles de stabilité après avarie s'appliquent,
alors :
a) le couvercle à charnières/robinet-vanne de l'extrémité
intérieure doit être étanche à l'eau ;
b) le robinet-vanne doit être une vanne de non-retour à
fermeture à vis installée dans un endroit facilement accessible
au-dessus de la ligne de charge maximale ; et
c) la vanne de non-retour à fermeture à vis doit être
commandée depuis un emplacement situé au-dessus du pont de
cloisonnement et doit comporter des indicateurs d'ouverture et de
fermeture. La commande de la vanne doit porter l'inscription
suivante : « Refermer après utilisation ».
Règle 22-2
Ecubiers de pont et puits aux chaînes
1. Les écubiers de pont et les puits aux chaînes doivent
être étanches à l'eau jusqu'au pont exposé aux intempéries.
2. Lorsque des moyens d'accès sont prévus, ils doivent être
fermés par un solide panneau assujetti par des boulons placés
près les uns des autres.
3. Les écubiers de pont par lesquels passent les chaînes d'ancre
doivent être munis de dispositifs de fermeture fixés à demeure
pour réduire au minimum l'entrée d'eau.
Règle 23
Hublots, fenêtres et claires-voies
1. Les hublots et les fenêtres ainsi que leurs verres, leurs contre-hublots et leurs tapes de tempête (*), s'il en est prévu, doivent être d'une conception approuvée et d'une construction robuste. Les encadrements qui ne sont pas en métal sont interdits.
2. Les hublots sont définis comme des ouvertures rondes ou ovales dont la surface ne dépasse pas 0,16 m². Les ouvertures rondes ou ovales dont la surface dépasse 0,16 m² doivent être considérées comme étant des fenêtres.
3. Les fenêtres sont définies comme étant des ouvertures généralement rectangulaires, ayant dans chaque coin un rayon en rapport avec les dimensions de la fenêtre ou des ouvertures rondes ou ovales d'une surface supérieure à 0,16 m².
4. Les hublots situés dans les espaces indiqués ci-après
doivent être pourvus à l'intérieur de contre-hublots à
charnières :
a) espaces situés au-dessous du pont de franc-bord ;
b) espaces situés à l'intérieur du premier niveau de
superstructures fermées ; et
c) roufs de premier niveau sur le pont de franc-bord, qui
protègent des ouvertures menant au niveau inférieur ou qui sont
considérés comme ayant une flottabilité dans les calculs sur
la stabilité.
Les contre-hublots doivent pouvoir être fermés et être
assujettis de manière à être étanches à l'eau s'ils se
trouvent au-dessous du pont de franc-bord et étanches aux
intempéries s'ils se trouvent au-dessus.
5. Le bord inférieur des hublots ne doit pas se trouver au-dessous d'une ligne tracée parallèlement au livet du pont de franc-bord et ayant son point le plus bas situé à 2,5 % de la largeur (B), ou à 500 mm, si cette distance est supérieure, au-dessus de la ligne de charge d'été (ou la ligne de charge d'été pour le transport de bois en pontée, s'il en a été assigné une).
6. Si les calculs de la stabilité requise après avarie montrent que les hublots seraient immergés à un stade intermédiaire de l'envahissement ou aux flottaisons en position d'équilibre, ceux-ci doivent être du type fixe.
7. Aucune fenêtre ne doit être installée dans les
emplacements suivants :
a) au-dessous du pont de franc-bord ;
b) dans les cloisons d'extrémité du premier niveau ou les
côtés de superstructures fermées ; ou
c) dans les roufs du premier niveau qui sont considérés comme
ayant une flottabilité dans les calculs de stabilité.
8. Les hublots et fenêtres ménagés dans le bordé extérieur au deuxième niveau doivent être pourvus, du côté intérieur, de contre-hublots à charnières qui puissent être fermés et assujettis de façon à être étanches aux intempéries si la superstructure protège un accès direct à une ouverture menant au niveau inférieur ou est considérée comme ayant une flottabilité dans les calculs de stabilité.
9. Les hublots et fenêtres ménagés dans des cloisons latérales situées en retrait du bordé au second niveau qui protège un accès direct au niveau inférieur vers les espaces énumérés au paragraphe 4 doivent être pourvus, du côté intérieur, de contre-hublots à charnières ou, lorsqu'ils sont accessibles, de tapes de tempête extérieures fixées à demeure qui puissent être fermées et assujetties de manière à être étanches aux intempéries.
10. Les cloisons et portes de cabines situées au second niveau et au-dessus qui constituent une séparation entre les hublots et fenêtres et un accès direct au niveau inférieur ou au second niveau considéré comme ayant une flottabilité dans les calculs de stabilité peuvent être acceptées comme remplaçant des contre-hublots ou des tapes de tempête.
11. Les roufs situés sur une demi-dunette ou sur le pont d'une superstructure dont la hauteur est inférieure à la normale peuvent être considérés comme situés au second niveau pour ce qui est de l'application des prescriptions relatives aux contre-hublots, à condition que la hauteur de la demi-dunette ou de la superstructure soit égale ou supérieure à la hauteur normale d'une demi-dunette.
12. Les claires-voies fixes ou ouvrantes doivent avoir un verre d'une épaisseur en rapport avec leurs dimensions et leur emplacement, comme cela est requis pour les hublots et les fenêtres. Les verres de toutes les claires-voies doivent être protégés contre les risques de détérioration mécanique et les verres des claires-voies installées dans les emplacements de la catégorie 1 ou 2 doivent être pourvus de contre-hublots ou de tapes de tempête fixés à demeure.
(*) Les contre-hublots sont installés du côté intérieur des fenêtres et des hublots alors que les tapes de tempête sont installées du côté extérieur des fenêtres, lorsque celles-ci sont accessibles, et peuvent être à charnières ou amovibles.
Règle 24
Sabords de décharge
1. a) Lorsque des pavois se trouvant sur les parties exposées
du pont de franc-bord ou des ponts de superstructures forment des
puits, des dispositions largement suffisantes doivent être
prises pour évacuer rapidement l'eau des ponts et en assurer l'écoulement.
b) Sauf dans les cas prévus aux paragraphes 1 (c) et 2, la
section minimale des sabords de décharge (A) à prévoir de
chaque bord et dans chaque puits sur le pont de franc-bord doit
être celle qui est donnée par les formules ci-après, dans les
cas où la tonture, dans la région du puits, est égale ou
supérieure à la tonture normale.
La section minimale pour chaque puits sur les ponts des
superstructures doit être égale à la moitié de la section
donnée par ces mêmes formules.
Lorsque la longueur de pavois l dans le puits est inférieure ou
égale à 20 m :
A = 0,7 + 0,035 l (m²)
Lorsque l est supérieure à 20 m :
A = 0,07 l (m²)
Dans ces formules, il n'est pas nécessaire de
donner à l une valeur supérieure à 0,7 L.
Si le pavois a une hauteur moyenne supérieure à 1,2 m, la
section requise doit être augmentée à raison de 0,004 m² par
mètre de longueur du puits pour chaque différence de hauteur de
0,1 m. Si le pavois a une hauteur moyenne inférieure à 0,9 m,
la section requise peut être diminuée à raison de 0,004 m²
par mètre de longueur de puits pour chaque différence de
hauteur de 0,1 m.
c) Sur les navires sans tonture, la section calculée
conformément au paragraphe b doit être augmentée de 50 %.
Lorsque la tonture est inférieure à la normale, ce pourcentage
s'obtient par interpolation linéaire.
d) A bord des navires à pont ras qui ont un rouf en leur milieu
dont la largeur est égale à 80 % au moins de celle du navire et
lorsque la largeur des passages situés de part et d'autre de ce
rouf le long du bordé du navire ne dépasse pas 1,5 m, deux
puits sont formés. On doit prévoir, pour chacun de ces puits,
des sabords de décharge ayant la section minimale requise compte
tenu de la longueur du puits en question.
e) Lorsqu'il existe une cloison écran qui s'étend sur toute la
largeur du navire à l'extrémité avant d'un rouf situé au
milieu du navire, le pont exposé se trouve effectivement divisé
en deux puits et il n'est pas nécessaire de fixer une limite en
ce qui concerne la largeur du rouf.
f) Les puits situés sur une demi-dunette doivent être
considérés comme étant sur le pont de franc-bord.
g) Les dunettes d'une hauteur supérieure à 300 mm installées
autour des ponts exposés des navires-citernes au droit des
traverses de chargement et des circuits de cargaison doivent
être considérées comme des pavois. Les sabords de décharge
doivent être agencés conformément aux dispositions de la
présente règle. Les dispositifs de fermeture fixés aux sabords
de décharge et utilisés pendant les opérations de chargement
et de déchargement doivent être conçus de façon à ne pas
risquer de se coincer pendant la traversée.
2. Si un navire pourvu d'un trunk ne répond pas
aux prescriptions de la règle 36 (1 e) ou possède des surbaux
latéraux d'écoutille s'étendant de façon continue ou presque
continue entre des superstructures détachées, la section
minimale des ouvertures des sabords de décharge est déterminée
comme indiqué dans le tableau ci-après :
LARGEUR DES ÉCOUTILLES ou des trunks par rapport à la largeur du navire |
SECTION DES SABORDS DE
DÉCHARGE par rapport à la surface totale des pavois |
||
---|---|---|---|
40 % ou moins | 20 % | ||
75 % ou plus | 10 % |
Pour les largeurs intermédiaires, la section des sabords de décharge s'obtient par interpolation linéaire.
3. L'efficacité de la section des sabords de décharge
ménagés dans les pavois qui est prescrite au paragraphe 1
dépend de la surface où l'eau peut s'écouler librement d'un
bord à l'autre du pont du navire.
La zone du pont où l'eau peut s'écouler librement est la
surface nette des zones qui se trouvent entre les écoutilles, et
entre les écoutilles et les superstructures et roufs jusqu'à
hauteur réelle du pavois.
La section des sabords de décharge du pavois doit être
calculée en fonction de la zone où l'eau peut s'écouler
librement, comme suit :
a) Si la zone où l'eau peut s'écouler librement n'est pas
inférieure à la section des sabords de décharge calculée à l'aide
de la formule donnée au paragraphe 2 comme si les surbaux d'écoutille
étaient continus, la section minimale des sabords de décharge
obtenue à partir des calculs indiqués au paragraphe 1 est
considérée comme suffisante.
b) Si la zone où l'eau peut s'écouler librement est inférieure
ou égale à la section calculée à l'aide de la formule donnée
au paragraphe 1, la section minimale des sabords de décharge du
pavois doit être déterminée de la manière indiquée au
paragraphe 2.
c) Si la zone où l'eau peut s'écouler librement est inférieure
à la section déterminée de la manière indiquée au paragraphe
2 mais est supérieure à la section calculée à l'aide de la
formule donnée au paragraphe 1, la section minimale des sabords
de décharge ménagés dans le pavois doit être déterminée à
l'aide de la formule suivante :
F = F1 + F2 - fp (m²)
dans laquelle :
F1 est la section minimale des sabords de décharge calculée à
l'aide de la formule donnée au paragraphe 1 ;
F2 est la section minimale des sabords de décharge déterminée
conformément au paragraphe 2 ;
fp est la surface totale nette des passages et zones qui se
trouvent entre les extrémités des écoutilles et les
superstructures ou roufs jusqu'à hauteur du pavois.
4. Dans le cas de navires ayant une superstructure sur le pont
de franc-bord ou le pont des superstructures qui est ouverte à l'une
de ses extrémités ou à ses deux extrémités et donne sur des
puits formés par les pavois des ponts découverts, des mesures
adéquates doivent être prises pour évacuer l'eau pouvant s'introduire
dans les espaces ouverts de cette superstructure.
La section minimale des sabords de décharge à prévoir sur
chaque bord du navire pour la superstructure ouverte (As) et pour
le puits ouvert (Aw) doit être calculée selon la méthode
suivante :
a) déterminer la longueur totale du puits (lt), qui est égale
à la somme de la longueur du pont découvert délimité par les
pavois (lw) et de la longueur de l'espace commun à l'intérieur
de la superstructure ouverte (ls) ;
b) pour déterminer As :
i) calculer la section des sabords de décharge (A) requise pour
un puits ouvert d'une longueur lt conformément au paragraphe 1,
en considérant que le pavois a une hauteur normale ;
ii) multiplier par un facteur de correction 1,5 pour absence de
tonture, le cas échéant, conformément au paragraphe 1 c ;
iii) multiplier par le facteur (bo/lt) pour ajuster la section
des sabords de décharge compte tenu de la largeur (bo) des
ouvertures pratiquées dans la cloison d'extrémité de la
superstructure fermée ;
iv) pour corriger la section des sabords de décharge compte tenu
de la partie de la longueur totale du puits qui est délimitée
par la superstructure ouverte, multiplier par le facteur :
1 - (lw / lt)²
où lw et lt sont tels que définis au paragraphe 4 a ci-dessus
;
v) pour corriger la section des sabords de décharge compte tenu
de la distance du pont du coffre au-dessus du pont de franc-bord,
pour les ponts situés à plus de 0,5 hs au-dessus du pont de
franc-bord, multiplier par le facteur :
0,5 (hs/hw)
où hw est la hauteur du pont du coffre au-dessus du pont de
franc-bord et hs est une hauteur normale de superstructure ;
c) pour déterminer Aw :
i) la section des sabords de décharge pour le puits ouvert (Aw)
doit être calculée de la manière indiquée au paragraphe b i)
ci-dessus, en utilisant lw pour calculer la section nominale des
sabords de décharge (A'), valeur qui est ensuite corrigée pour
tenir compte de la hauteur réelle du pavois (hb) en appliquant
une des corrections de surface ci-après, selon qu'il convient :
- pour les pavois d'une hauteur supérieure à 1,2 m :
Ac = lw ((hb -1,2)/0,10) (0,004) (m²)
- pour les pavois d'une hauteur inférieure à 0,9 m :
Ac = lw ((hb -0,9)/0,10) (0,004) (m²)
- pour les pavois d'une hauteur comprise entre 1,2 m et 0,9 m, il n'y a pas de correction, autrement dit : Ac = 0 ;
ii) la section corrigée des sabords de décharge, (Aw = A' +
Ac), est ensuite corrigée pour tenir compte de l'absence de
tonture, le cas échéant, et de la hauteur au-dessus du pont de
franc-bord comme indiqué aux paragraphes b ii) et b v), à l'aide
de hs et hw ;
d) les sabords de décharge correspondant à la section ainsi
obtenue pour la superstructure ouverte (As) et pour le puits
ouvert (Aw) doivent se trouver respectivement sur chaque bord de
l'espace ouvert abrité par la superstructure ouverte et sur
chaque bord du puits ouvert ;
e) les relations ci-dessus sont résumées par les équations ci-après,
en partant du principe que lt, qui est la somme de lw et ls, est
supérieur à 20 m :
- section des sabords de décharge Aw pour le puits ouvert :
Aw = (0,07 lw + Ac) (correction pour tonture) (0,5 hs/hw)
- section des sabords de décharge As pour la superstructure
ouverte :
As = (0,07 lt) (correction pour tonture) (bo/lt) (l -(lw/lt) ²)
(0,5 hs/hw)
si lt est inférieur ou égal à 20 m, la section de base des
sabords de décharge est :
A = 0,7 + 0,035 lt, conformément au paragraphe 1.
5. Les bords inférieurs des sabords de décharge doivent être situés aussi près que possible du pont. Les deux tiers de la section exigée pour les sabords de décharge doivent se trouver dans la moitié du puits la plus proche du point le plus bas de la courbe de tonture. Un tiers de la section requise pour les sabords de décharge doit être également réparti le long de la longueur restante du puits. Si la tonture est nulle ou négligeable sur le pont de franc-bord exposé ou sur un pont de superstructure exposé, la section des sabords de décharge doit être également répartie sur la longueur du puits.
6. Toutes les ouvertures pour sabords de décharge pratiquées dans les pavois doivent être protégées par des tringles ou des barres espacées d'environ 230 mm. Si les sabords de décharge sont munis de volets battants, un jeu suffisant doit être prévu pour empêcher tout coinçage. Les axes ou gonds des charnières doivent être en un matériau non corrodable. Les volets battants ne doivent pas être munis de dispositifs d'assujettissement.
Règle 25
Protection de léquipage
1. Les roufs prévus pour le logement de l'équipage doivent être d'une construction offrant un degré de résistance acceptable.
2. Des rambardes ou des pavois doivent être installés sur le pourtour de tous les ponts exposés. Les pavois ou rambardes doivent avoir une hauteur d'au moins un mètre au-dessus du pont. Toutefois, lorsque cette hauteur risquerait de gêner l'exploitation normale du navire, l'Administration peut approuver une hauteur moindre si elle est convaincue qu'une protection suffisante est assurée.
3. Les garde-corps installés sur les ponts de superstructure
et de franc-bord doivent comporter au moins trois filières. La
hauteur libre sous la filière la plus basse ne doit pas être
supérieure à 230 mm. L'écartement entre les autres filières
ne doit pas être supérieur à 380 mm. Sur les navires ayant des
gouttières arrondies, les rambardes doivent être placées sur
les parties horizontales du pont. Ailleurs, des garde-corps ayant
au moins deux filières doivent être installés. Les garde-corps
doivent satisfaire aux dispositions ci-après :
a) des chandeliers fixes, amovibles ou à charnières doivent
être installés environ tous les 1,5 m. Les chandeliers
amovibles ou à charnières doivent pouvoir être bloqués en
position droite ;
b) au moins un chandelier sur trois doit être renforcé par un
gousset ou une jambette ;
c) si les besoins de l'exploitation du navire l'exigent, des
câbles en acier peuvent être utilisés à la place de garde-corps.
Les câbles doivent être raidis au moyen de ridoirs ; et
d) si les besoins de l'exploitation du navire l'exigent, des
chaînes installées entre deux chandeliers et/ou pavois peuvent
être utilisées à la place de garde-corps.
4. Des moyens satisfaisants permettant d'assurer la sécurité du passage, tels que prescrits par la règle 25-1 (garde-corps, filières, passerelles ou passages sous pont, etc.), doivent être prévus pour protéger l'équipage dans ses allées et venues entre les locaux qu'il habite, la chambre des machines et tous autres locaux utilisés au cours de l'exploitation quotidienne du navire.
5. La cargaison en pontée de tout navire doit être arrimée de telle sorte que toutes les ouvertures au droit de la cargaison qui donnent accès aux locaux de l'équipage, à la chambre des machines et à tous les autres locaux utilisés au cours de l'exploitation quotidienne du navire puissent être fermées et protégées contre toute entrée d'eau. Des garde-corps ou des filières doivent être prévus au-dessus de la cargaison en pontée pour la protection de l'équipage s'il n'existe pas de passage convenable sur le pont du navire ou au-dessous.
Règle 25-1
Moyens permettant d'assurer la sécurité
du passage de l'équipage
1. Pour assurer la sécurité du passage de l'équipage, il
faut prévoir au moins un des moyens prescrits dans le tableau 25.1.1
ci-après :
Tableau 25.1.1.
AMÉNAGEMENTS ACCEPTABLES*** suivant le type de franc-bord assigné TYPE DE NAVIRE PARTIE DU NAVIRE À LAQUELLE ACCÉDER FRANC-BORD d'été assigné Type A Type B-100 Type B-60 Types B et B + |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Tous les navires autres que les pétroliers*, les navires-citernes pour produits chimiques* et les transporteurs de gaz* | 1.1. Accès aux locaux situés au milieu du navire : | 3 000 mm | (a) |
(a) |
(a) |
(a) |
(b) |
(b) |
(b) |
(b) |
|||
1.1.1. Entre la dunette et le château, ou | (e) |
(e) |
(c) (i) |
(c) (i) |
||
e |
(c) (ii) |
|||||
1.1.2. Entre la dunette et le rouf contenant les locaux d'habitation ou le matériel de navigation, ou les deux. | (f) (i) |
(c) (iv) (d) (i) |
||||
¹ 3 000 mm |
(a) |
(a) |
(a) |
(d) (ii) |
||
(b) |
(b) |
(b) |
(d) (iii) |
|||
(e) |
(e) |
(c) (i) |
(e) |
|||
(c) (ii) |
(f) (i) |
|||||
(e) |
(f) (ii) |
|||||
(f) (i) |
(f) (iv) |
|||||
(f) (ii) |
||||||
3 000 mm | (a) |
(a) |
(a) |
|||
1.2. Accès aux extrémités : | (b) |
(b) |
(b) |
|||
(c) (i) |
(c) (i) |
(c) (i) |
||||
1.2.1. Entre la dunette et l'étrave (s'il n'y a pas de château), | (e) (f) (i) |
(c) (ii) (e) (f) (i) |
(c) (ii) (e) (f) (i) |
|||
1.2.2. Entre le château et l'étrave, ou | (f) (ii) |
(f) (ii) |
||||
¹ 3 000 mm |
(a) |
(a) |
(a) |
|||
1.2.3. Entre un rouf contenant des locaux d'habitation ou du matériel de navigation, ou les deux, et l'étrave, ou | (b) (c) (i) |
(b) (c) (i) |
(b) (c) (i) |
|||
(d) (i) |
(c) (ii) |
(c) (ii) |
||||
1.2.4. Dans le cas d'un navire à pont ras, entre les locaux de l'équipage et les extrémités avant et arrière du navire. | (e) (f) (i) |
(d) (i) (d) (ii) |
(c) (iv) (d) (i) |
|||
(e) (f) (i) (f) (ii) |
(d) (ii) (d) (iii) (e) (f) (i) (f) (ii) (f) (iv) |
|||||
Pétroliers*, navires-citernes pour produits chimiques* et transporteurs de gaz* | 2.1. Accès à l'étrave : | |||||
2.1.1. Entre la dunette et l'étrave, ou | (a) |
|||||
(Af + Hs)** | (e) |
|||||
2.1.2. Entre un rouf contenant des locaux d'habitation ou du matériel de navigation, ou les deux, et l'étrave, ou | (f) (i) (f) (v) |
|||||
2.1.3. Dans le cas d'un navire à pont ras, entre les locaux de l'équipage et les extrémités avant et arrière. | (a) |
|||||
(e) |
||||||
¹ (Af + Hs)** | (f) (i) (f) (ii) |
|||||
2.2. Accès à l'extrémité arrière : | ||||||
Dans le cas d'un navire à pont ras, entre les locaux d'habitation de l'équipage et l'extrémité arrière du navire. | Ceux qui sont prescrits en 1.2.4 pour les autres types de navires |
|||||
(*) Pétroliers, navires-citernes
pour produits chimiques et transporteurs de gaz tels que
définis dans les règles II-1/2.12, VII/8.2 et VII/11.2,
respectivement, de la Convention internationale de 1974
pour la sauvegarde de la vie humaine en mer en vigueur. (**) Af : le franc-bord minimal d'été calculé pour un navire du type A quel que soit le type de franc-bord effectivement assigné. Hs : la hauteur normale d'une superstructure, telle que définie à la règle 33. (***) Les aménagements (a) à (f) sont décrits au paragraphe 2 ci-dessous. Les emplacements (i) à (v) sont décrits au paragraphe 3 ci-dessous. |
2. Les aménagements acceptables auxquels il est fait
référence dans la table 25.1.1 sont définis comme suit :
a) Un passage sous pont éclairé et ventilé (avec un clair d'au
moins 0,8 m de large et 2,0 m de haut), situé aussi près que
possible du pont de franc-bord et qui relie les endroits en
question et permet d'y accéder.
b) Une passerelle permanente, installée au niveau du pont des
superstructures ou au-dessus, sur l'axe longitudinal du navire ou
aussi près que possible de cet axe, qui est constituée d'un
planchon continu à surface antidérapante d'une largeur d'au
moins 0,6 m et qui est munie, sur chaque côté, de rambardes sur
toute sa longueur. Les rambardes doivent avoir une hauteur de 1 m
au moins et comporter trois filières et être d'une construction
satisfaisant aux prescriptions de la règle 25 (3). Une butée
doit être prévue.
c) Un passavant permanent d'une largeur d'au moins 0,6 m,
installé au niveau du pont de franc-bord et consistant en deux
rangées de rambardes dotées de chandeliers au moins tous les 3
m. Le nombre de filières et leur espacement doivent être
conformes aux prescriptions de la règle 25 (3). A bord des
navires du type B, les surbaux d'écoutille d'une hauteur d'au
moins 0,6 m peuvent être considérés comme constituant un des
côtés du passavant, à condition que deux rangées de rambardes
soient installées entre les écoutilles.
d) Une filière métallique d'au moins 10 mm de diamètre tenue
par des chandeliers au moins tous les 10 m, ou une main courante
unique ou un filin métallique attaché aux surbaux d'écoutille,
d'un seul tenant et tenu par des supports entre les écoutilles.
e) Une passerelle permanente :
i) située au niveau du pont des superstructures ou au-dessus ;
ii) située sur l'axe longitudinal du navire ou aussi près que
possible de cet axe ;
iii) placée de façon à ne pas gêner les allées et venues
entre les zones de travail du pont ;
iv) comportant un planchon continu d'une largeur d'au moins 1 m ;
v) construite dans un matériau résistant au feu et
antidérapant ;
vi) pourvue de rambardes de chaque côté sur toute sa longueur ;
les rambardes doivent avoir une hauteur d'au moins 1 m et
comporter des filières conformes aux prescriptions de la règle
25 (3) et tenues par des chandeliers au moins tous les 1,5 m ;
vii) ayant une butée de chaque côté ;
viii) dotée d'ouvertures, avec échelles si nécessaire, qui
donnent accès au pont. Ces ouvertures ne doivent pas être
espacées de plus de 40 m ; et
ix) ayant des abris placés au droit de la passerelle à des
intervalles ne dépassant pas 45 m si la longueur du pont exposé
à parcourir est supérieure à 70 m. Chacun de ces abris doit
pouvoir abriter au moins une personne et être construit de
manière à fournir une protection contre les intempéries sur
les côtés avant, à bâbord et à tribord.
f) Un passavant permanent, situé au niveau du pont de franc-bord
sur l'axe longitudinal du navire ou aussi près que possible de
cet axe et dont les spécifications sont les mêmes que les
spécifications d'une passerelle permanente telles qu'énumérées
en e, exception faite des butées. A bord des navires du type B
autorisés à transporter des liquides en vrac où un surbau d'écoutille
et un panneau d'écoutille représentent une hauteur totale d'au
moins 1 m, les surbaux d'écoutille peuvent être considérés
comme formant un des côtés du passavant, à condition que deux
rangées de rambardes soient installées entre les écoutilles.
3. Emplacements transversaux possibles pour les aménagements
prévus au paragraphe 2 (c, d et f) ci-dessus, selon le cas :
i) sur l'axe longitudinal du navire ou près de cet axe ; ou
installation sur les écoutilles sur l'axe longitudinal du navire
ou près de cet axe ;
ii) installation sur chaque bord du navire ;
iii) installation sur un bord du navire avec possibilité d'installation
sur l'autre bord ;
iv) installation sur un bord du navire seulement ;
v) installation de part et d'autre des écoutilles aussi près
que possible de l'axe longitudinal du navire.
4. a) Si des filins métalliques sont installés, il faut
prévoir des ridoirs pour les raidir.
b) Si les besoins de l'exploitation du navire l'exigent, des
filins en acier peuvent être utilisés à la place de garde-corps.
c) Si les besoins de l'exploitation du navire l'exigent, des
chaînes installées entre deux chandeliers peuvent être
utilisées à la place de garde-corps.
d) S'il y a des chandeliers, un sur trois doit être renforcé
par un gousset ou une jambette.
e) Les chandeliers amovibles ou à charnières doivent pouvoir
être bloqués en position droite.
f) Il faut prévoir un moyen permettant de passer au-dessus des
obstacles, comme par exemple des tuyaux ou autres équipements
installés à demeure.
g) En règle générale, la largeur de la passerelle ou du
passavant ne devrait pas être supérieure à 1,5 m.
5. Dans le cas des navires-citernes d'une longueur inférieure à 100 m, la largeur minimale du planchon de la passerelle ou du passavant installé conformément à l'aménagement prévu aux paragraphes 2 e) ou f) ci-dessus, respectivement, peut être ramenée à 0,6 m.
Règle 26
Conditions spéciales dassignation
des navires de type «A»
Encaissements des machines :
1. Les encaissements des machines des navires du type A,
tels qu'ils sont définis à la règle 27, doivent être
protégés par un des aménagements suivants :
a) une dunette fermée ou un château d'une hauteur au moins
égale à la hauteur normale, ou
b) un rouf de même hauteur et d'une résistance équivalente.
2. Les encaissements peuvent toutefois être exposés, s'il n'existe aucune ouverture donnant directement accès du pont de franc-bord à la tranche des machines. Une porte répondant aux conditions de la règle 12 est acceptable dans la cloison d'un tel encaissement sous réserve qu'elle donne accès à un sas ou couloir construit aussi solidement que le tambour et séparé de la descente aux machines par une deuxième porte étanche aux intempéries en acier ou autre matériau équivalent.
Passerelle et accès :
3. Une passerelle permanente construite conformément
aux dispositions de la règle 25-1 (2 e) doit être installée
sur les navires du type A dans l'axe longitudinal du navire, au
niveau du pont des superstructures, entre la dunette et le
château milieu ou le rouf s'il en existe. L'aménagement décrit
à la règle 25-1 (2 a) est considéré comme un moyen d'accès
équivalent pouvant remplir le rôle de la passerelle.
4. Un moyen sûr doit être à tout moment utilisable pour
atteindre, depuis le niveau de la passerelle, les différents
locaux de l'équipage et pour circuler entre ces locaux et la
tranche des machines.
Ecoutilles :
5. Les écoutilles exposées situées sur le pont de
franc-bord et sur le pont du gaillard ou au-dessus des caisses d'expansion
des navires du type A doivent être munies de panneaux étanches
à l'eau en acier ou autre matériau équivalent.
Systèmes d'évacuation de l'eau :
6. Les navires du type A munis de pavois doivent avoir
des rambardes sur au moins la moitié de la longueur du pont
exposé ou posséder un autre système équivalent d'évacuation
de l'eau. Une section de sabords de décharge, dans la partie
inférieure des pavois, égale à 33 % de la surface totale du
pavois est un système d'évacuation de l'eau équivalent
acceptable. Le can supérieur de la virure de carreau doit se
trouver le plus bas possible.
7. Lorsque les superstructures sont reliées par des trunks, des rambardes doivent être prévues sur toute la longueur des parties exposées du pont de franc-bord.
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